Le président de l'OM, Pape Diouf qui décline les ambitions de son équipe avec sa position de leader de la Ligue 1
C'est une évidence, Pape Diouf se réjouit de la situation actuelle de l'OM. Tout juste remis d'une opération à l'oeil gauche, le président de l'Olympique de Marseille affirme mardi dans L'Equipe que la bonne santé sportive des Phocéens est dans la continuité d'un travail effectué depuis cinq ans : « Mon but était d'arriver à faire progresser le club sur tous les plans, sportif et structurel. Se retrouver dans la dernière ligne droite à disputer le titre, c'est donc une vraie joie. » Le déclic est également mental : « Il y a eu cette saison une progression linéaire qui a trouvé son prolongement dans sa deuxième partie. Une prise de conscience. On savait qu'on pouvait rivaliser avec les autres équipes et, en interne, on s'est dit qu'on pouvait rivaliser entre nous pour jouer.»
Mais Diouf tempère aussi les esprits enthousiastes. Rien n'est acquis : « Il n'y a pas besoin de s'enflammer (...) Si on est dans une situation de confort, elle reste très fragile. Lyon a d'ailleurs son destin en main. » L'ancien agent de joueur assume néanmoins les rêves de grandeurs du nouveau leader : « Au départ, l'objectif était la Ligue des champions, donc une place dans les deux premiers. Mais, au regard de notre situation, on a l'ambition de remporter le Championnat. Il n'y a ni bravade, ni repli frileux dans ce discours. C'est loin d'être joué, mais c'est tout à fait jouable. » Idem pour la Coupe de l'UEFA, qui reste un objectif malgré la défaite concédée en Ukraine (0-2) : « (...) On a annoncé nos ambitions d'entrée en UEFA. On essaiera de retourner la situation contre Donetsk. Et c'est jouable. »
Quant au maintien d'Eric Gerets, s'il ne cache pas sa fierté de lui avoir confié les rênes du navire phocéen, Diouf préfère botter en touche : « Le jour où je l'ai présenté, j'ai dit que c'était ma responsabilité, que j'en assumais les conséquences. Au mieux, ça suscitait du scepticisme... Si le club marche, c'est qu'il y a un président qui s'y connaît un peu en choix de l'entraîneur. Éric a beaucoup apporté. La progression du club a donc continué. Va-t-il prolonger ? On ne fixe pas nos calendriers dans la rue. On sait ce qu'on s'est dit.»
Source: l'Equipe
Mais Diouf tempère aussi les esprits enthousiastes. Rien n'est acquis : « Il n'y a pas besoin de s'enflammer (...) Si on est dans une situation de confort, elle reste très fragile. Lyon a d'ailleurs son destin en main. » L'ancien agent de joueur assume néanmoins les rêves de grandeurs du nouveau leader : « Au départ, l'objectif était la Ligue des champions, donc une place dans les deux premiers. Mais, au regard de notre situation, on a l'ambition de remporter le Championnat. Il n'y a ni bravade, ni repli frileux dans ce discours. C'est loin d'être joué, mais c'est tout à fait jouable. » Idem pour la Coupe de l'UEFA, qui reste un objectif malgré la défaite concédée en Ukraine (0-2) : « (...) On a annoncé nos ambitions d'entrée en UEFA. On essaiera de retourner la situation contre Donetsk. Et c'est jouable. »
Quant au maintien d'Eric Gerets, s'il ne cache pas sa fierté de lui avoir confié les rênes du navire phocéen, Diouf préfère botter en touche : « Le jour où je l'ai présenté, j'ai dit que c'était ma responsabilité, que j'en assumais les conséquences. Au mieux, ça suscitait du scepticisme... Si le club marche, c'est qu'il y a un président qui s'y connaît un peu en choix de l'entraîneur. Éric a beaucoup apporté. La progression du club a donc continué. Va-t-il prolonger ? On ne fixe pas nos calendriers dans la rue. On sait ce qu'on s'est dit.»
Source: l'Equipe
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