Ségolène Royal ne regrette en rien ses propos tenus au début du mois au Sénégal. (Photo: Reuters)
Aucun regret pour son "pardon". Dans VSD de mercredi, Ségolène Royal assume ses propos tenus le 7 avril à Dakar, sa ville natale. Un an et demi plus tôt, Nicolas Sarkozy, en déplacement au Sénégal, avait lors d'un discours controversé que "l'homme africain n'(était) pas assez entré dans l'Histoire". La présidente de la région Poitou-Charentes avait demandé "pardon pour ses paroles humiliantes qui n'auraient jamais dû être prononcées et qui (...) n'engagent pas la France". Cette phrase lui avait valu une volée de bois vert venu des rangs de la majorité. "Les déclarations tenues par Mme Royal à l'étranger sont choquantes, irresponsables et antidémocratiques", avait estimé Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, bientôt relayé par l'inévitable Frédéric Lefebvre: "De Chine à Dakar, en passant par Washington, Mme Royal ridiculise notre pays, par son attitude et ses sorties iconoclastes", avait écrit le porte-parole de l'UMP dans l'un de ses innombrables communiqués.
Or, il en faut plus pour faire reculer Ségolène Royal. La candidate socialiste à l'élection présidentielle de 2007, qui se pose en "responsable politique de premier plan qui est reconnue en Afrique parce que (elle a) un lien personnel et charnel avec ce continent", en rajoute même une couche dans les colonnes de VSD. "Les mots avaient blessé et personne, en Afrique, n'avait oublié. De nombreux intellectuels français et africains ont dénoncé avec force cette vision historiquement fausse de l'Afrique. J'ai remis les choses à leur place par rapport à cette déclaration dans laquelle la majorité des Français ne se reconnaissaient pas. Les universitaires et tous ceux que je rencontre depuis m'ont dit que j'avais rétabli l'honneur de la France", affirme la responsable socialiste. "J'ai dit des mots simples, nécessaires, qui étaient attendus par tous les Africains: pardon pour l'esclavage et la colonisation, merci pour la libération avec les tirailleurs et 's'il vous plaît, construisons notre avenir commun'", ajoute-t-elle.
Quant au sondage de Paris Match selon lequel 56% des Français désapprouvent ses propos, Ségolène Royal a laissé ses lieutenantes répondre. Dans un communiqué commun, Delphine Batho et Najat Vallaud-Belkacem dénoncent ce sondage, dont la question posée était: "Selon vous, ces propos (de Ségolène Royal) sont-ils injustifiés de la part d'une personnalité qui n'est pas au pouvoir?". Les deux femmes s'interrogent: Cette question "a-t-elle été rédigée par l'Elysée? (...) Elle ne porte pas sur le bien-fondé du pardon en lui-même. On demande si une personnalité qui n'est pas au pouvoir peut ou non demander pardon. (...) Nous pensons qu'il ne faudrait pas que les instituts de sondages se transforment, à l'approche d'échéances électorales, en tracts politiques incompatibles avec une bonne démocratie." De quoi peut-être relancer la polémique... et replacer Ségolène Royal au coeur du débat.
Source: lejdd.fr
Or, il en faut plus pour faire reculer Ségolène Royal. La candidate socialiste à l'élection présidentielle de 2007, qui se pose en "responsable politique de premier plan qui est reconnue en Afrique parce que (elle a) un lien personnel et charnel avec ce continent", en rajoute même une couche dans les colonnes de VSD. "Les mots avaient blessé et personne, en Afrique, n'avait oublié. De nombreux intellectuels français et africains ont dénoncé avec force cette vision historiquement fausse de l'Afrique. J'ai remis les choses à leur place par rapport à cette déclaration dans laquelle la majorité des Français ne se reconnaissaient pas. Les universitaires et tous ceux que je rencontre depuis m'ont dit que j'avais rétabli l'honneur de la France", affirme la responsable socialiste. "J'ai dit des mots simples, nécessaires, qui étaient attendus par tous les Africains: pardon pour l'esclavage et la colonisation, merci pour la libération avec les tirailleurs et 's'il vous plaît, construisons notre avenir commun'", ajoute-t-elle.
Quant au sondage de Paris Match selon lequel 56% des Français désapprouvent ses propos, Ségolène Royal a laissé ses lieutenantes répondre. Dans un communiqué commun, Delphine Batho et Najat Vallaud-Belkacem dénoncent ce sondage, dont la question posée était: "Selon vous, ces propos (de Ségolène Royal) sont-ils injustifiés de la part d'une personnalité qui n'est pas au pouvoir?". Les deux femmes s'interrogent: Cette question "a-t-elle été rédigée par l'Elysée? (...) Elle ne porte pas sur le bien-fondé du pardon en lui-même. On demande si une personnalité qui n'est pas au pouvoir peut ou non demander pardon. (...) Nous pensons qu'il ne faudrait pas que les instituts de sondages se transforment, à l'approche d'échéances électorales, en tracts politiques incompatibles avec une bonne démocratie." De quoi peut-être relancer la polémique... et replacer Ségolène Royal au coeur du débat.
Source: lejdd.fr
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