« Il est clair, très clair, très très clair, que je n’ai plus rien à voir, absolument plus rien à voir avec les autorités en place ». Jean Ping a soigneusement écrit ces phrases et porté ses lunettes pour s’assurer qu’il n’allait pas se tromper au moment de les prononcer.
L’homme n’avait aucun remord. Sous Omar Bongo, Jean Ping était quasiment un enfant gâté. Plusieurs ministre, il est président de la Commission de l’Union africaine lorsqu’Omar Bongo décède.
Jean Ping affirme que le nouveau pouvoir ne l’a vraiment pas soutenu lorsqu’il briguait un second mandat à l’Union Africaine. Rentré au pays, le même pouvoir lui aurait fermé les portes. « J’ai créé un bureau de consulting et on a tout fait pour que je ne travaille pas avec le Gabon. Même mes enfants on leur a dit : exilez-vous ! »
La rupture consommée, Jean Ping n’a pourtant pas dit qu’il sera candidat à la présidentielle de 2016. « Notre président s’est déjà déclaré candidat ? Pourquoi n’allez-vous pas lui demander à lui d’abord ? »
La nouvelle posture de Ping est une mini-révolution politique au Gabon, a commenté un participant.
Source : Rfi.fr
-
Haïti convoque l'ambassadeur de France après les propos «inacceptables» d'Emmanuel Macron
-
Mali: le général de division Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre de transition
-
Syrie: 68 morts dans les frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens à Palmyre (nouveau bilan)
-
États-Unis: Elon Musk détaille son «projet» de réforme de l'État dans le «Wall Street Journal»
-
Egypte: une loi sur les réfugiés adoptée par le Parlement