La grève est la conséquence de problèmes mal réglés lors de la privatisation de Gabon Télécom, il y a sept ans. En 2007, lorsque Maroc Télécom rachète Gabon Télécom, la société est divisée en deux ; une maison mère qui gère le téléphone fixe et l’Internet, ainsi qu’une filiale qui gère la téléphonie mobile. Sur les 1 800 employés : 1 400 sont limogés, 380 conservent leur poste. Les Marocains fusionnent Gabon Télécom et sa filiale Libertis.
Apparait alors une première difficulté avec un déficit criant de personnel. A cela s’ajouté un deuxième problème : les agents de Libertis et de Gabon Télécom n’avaient pas les mêmes salaires. Le personnel de l’ex-Libertis reste mieux payé. Ce sont ces injustices que le Syndicat de national des télécommunications veut corriger.
« Nous demandons qu’on harmonise les salaires et nous demandons qu’on paie la prime relative à cette mutualisation, que l’on relève la prime de logement, parce qu’à Libreville le logement coûte cher », explique Martin Essono, secrétaire général du Sinatel.
La direction générale de Gabon Télécom est restée injoignable. Toutefois, la société déficitaire durant plusieurs années est devenue très rentable et désormais son chiffre d’affaires explose.
-
Haïti convoque l'ambassadeur de France après les propos «inacceptables» d'Emmanuel Macron
-
Mali: le général de division Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre de transition
-
Syrie: 68 morts dans les frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens à Palmyre (nouveau bilan)
-
États-Unis: Elon Musk détaille son «projet» de réforme de l'État dans le «Wall Street Journal»
-
Egypte: une loi sur les réfugiés adoptée par le Parlement