La mine d'exploitation de la Comilog, une société du groupe Eramet à Moanda au Gabon. eramet.f
La consultation dure plus d’une heure. Face au médecin, Gaston Mauvais Atangatier Ipouli, 52 ans, raconte sa vie d’ouvrier d’uranium. Durant deux ans, de 1980 à 1982, il descendait au fond de la mine en qualité d’aide géologue. Trente ans après son départ, c’est pour la première fois qu’il bénéficie d’une telle consultation. « Ce sont des dispositions qui auraient pu être mises en place pendant que la société fonctionnait parce qu’on a perdu beaucoup de collègues qui sont morts de la radioactivité sans traitement », déplore-t-il.
Analyse de sang et radiographie du thorax sont les principaux examens de laboratoires pratiqués sur chaque patient. En trois ans, l’Observatoire de santé de Mounana a pratiqué 750 consultations sur un total de 1 500 ouvriers. Aucun patient cependant n’a été déclaré malade suite à ses activités dans la mine. « Quand il y a quelque chose de suspect, les dossiers passent en comité médical. Ce n’est pas tout de trouver quelque chose d’anormal, il faut trouver quelque chose qui soit en lien avec le travail que la personne a fait dans la mine », explique le docteur Catherine Ondo Eyene, le principal médecin consultant.
Dans quelques semaines, le comité scientifique se réunira à Libreville. Il pourra, pour la première fois, décider de reconnaître les premiers cas des victimes de l’uranium qui nécessiteront une prise en charge médicale et une indemnisation. Mais la décision sera classée secret médical.
Source : Rfi.fr
Analyse de sang et radiographie du thorax sont les principaux examens de laboratoires pratiqués sur chaque patient. En trois ans, l’Observatoire de santé de Mounana a pratiqué 750 consultations sur un total de 1 500 ouvriers. Aucun patient cependant n’a été déclaré malade suite à ses activités dans la mine. « Quand il y a quelque chose de suspect, les dossiers passent en comité médical. Ce n’est pas tout de trouver quelque chose d’anormal, il faut trouver quelque chose qui soit en lien avec le travail que la personne a fait dans la mine », explique le docteur Catherine Ondo Eyene, le principal médecin consultant.
Dans quelques semaines, le comité scientifique se réunira à Libreville. Il pourra, pour la première fois, décider de reconnaître les premiers cas des victimes de l’uranium qui nécessiteront une prise en charge médicale et une indemnisation. Mais la décision sera classée secret médical.
Source : Rfi.fr
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