Le commandant de la force Ouest-Africaine en Gambie, le colonel sénégalais Magatte Ndiaye, a affirmé que des officiers favorables à l’ex-président Yaya Jammeh complotaient contre son successeur Adama Barrow. «Des Officiers de haut rang de l’armée qui ont fui avec l’ancien président ont maintenu des contacts avec ses éléments hostiles au sein des forces de sécurité gambiennes encore en service », a déclaré à l’AFP le colonel Ndiaye.
Le Commandant de la force de la (CEDEAO), d’ajouter : « Si l’on ajoute l’influence de l’extérieur à l’opération de l’intérieur, on voit qu’il y a beaucoup de forces négatives qui conspirent à rendre ce pays ingouvernable ».
Cette force, la Micega, majoritairement formée de militaires sénégalais, a été mobilisée en janvier pour contraindre Yaya Jammeh à céder le pouvoir à Adama Barrow.
Le colonel Ndiaye a par ailleurs affirmé que, «malgré l’instauration d’une relation de confiance avec le peuple gambien et ses forces de sécurité », des manifestations en préparation exigeaient la vigilance de la Micega.
Une manifestation le 2 juin à Kanilai, village de M. Jammeh, à une centaine de km à l’est de la capitale, Banjul, contre le Micega, qualifiée par les protestataires de « force d’occupation », s’était soldée par une personne tuée et plusieurs blessés dans leurs rangs. Battu par M. Barrow à l’élection présidentielle du 1er décembre 2016, M. Jammeh, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant plus de 22 ans, a refusé pendant 6 semaines de reconnaître les résultats du scrutin. Il s’est finalement résolu à quitter le pouvoir à la suite d’une intervention militaire de la CEDEAO et d’une ultime médiation guinéo-mauritanienne, livre « Libération ».
Le Commandant de la force de la (CEDEAO), d’ajouter : « Si l’on ajoute l’influence de l’extérieur à l’opération de l’intérieur, on voit qu’il y a beaucoup de forces négatives qui conspirent à rendre ce pays ingouvernable ».
Cette force, la Micega, majoritairement formée de militaires sénégalais, a été mobilisée en janvier pour contraindre Yaya Jammeh à céder le pouvoir à Adama Barrow.
Le colonel Ndiaye a par ailleurs affirmé que, «malgré l’instauration d’une relation de confiance avec le peuple gambien et ses forces de sécurité », des manifestations en préparation exigeaient la vigilance de la Micega.
Une manifestation le 2 juin à Kanilai, village de M. Jammeh, à une centaine de km à l’est de la capitale, Banjul, contre le Micega, qualifiée par les protestataires de « force d’occupation », s’était soldée par une personne tuée et plusieurs blessés dans leurs rangs. Battu par M. Barrow à l’élection présidentielle du 1er décembre 2016, M. Jammeh, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant plus de 22 ans, a refusé pendant 6 semaines de reconnaître les résultats du scrutin. Il s’est finalement résolu à quitter le pouvoir à la suite d’une intervention militaire de la CEDEAO et d’une ultime médiation guinéo-mauritanienne, livre « Libération ».
Autres articles
-
Pour non-respect des engagements, deux immeubles appartenant à Doro Gaye et son épouse saisis
-
Affaire Prodac : les révélations du rapport de l'IGF
-
Kiréne/Diass : l'État a attribué par bail 143 hectares aux Ciments du Sahel
-
Matam : début du procès entre Dr Alioune Badara Mbacké et son ex-épouse Dieynaba Sangaré Ndiaye
-
Médias : les membres de la commission d’examen et de validation des entreprises de presse installés