Dans son message à la Nation le 20 août, le président Yayah Jammeh l'avait annoncé : tous les condamnés à mort en détention en Gambie seraient exécutés « vers mi-septembre ». Mais le président gambien n'avait précisé ni la date de ces exécutions, ni le nombre de condamnés à mort.
Pourtant, selon Amnesty International, neuf personnes auraient déjà été exécutées dans la nuit de jeudi à vendredi.
Paule Rigaud, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International est sous le choc. Elle exhorte les autorités à mettre immédiatement fin à toutes les autres exécutions :
« C’est un choc. C’est un grand pas en arrière de la part de la Gambie, qui n’avait pas exécuté depuis plus d’un quart de siècle, et un grand pas en arrière pour l’Afrique. Nous appelons les autorités gambiennes à ne pas exécuter les autres personnes, les 38 personnes qui sont actuellement condamnées à mort et encore en détention ».
A Banjul, c'est le mutisme. Contacté par RFI, le ministre béninois des Affaires étrangères, Nassirou Arifari Bako, affirme avoir parlé à son collègue gambien Mamadou Tangara qui assure qu'aucune exécution n'a eu lieu.
Le ministre béninois avait été dépêché à Banjul par le président Thomas Yahi Boni, président en exercice de l'Union africaine pour demander expressément à Yayah Jammeh d'abandonner ce projet. Mais aucune indication n'a pu être obtenue sur la réponse donnée à cette requête.
Pas de commentaire non plus à Dakar. Selon Amnesty International, deux des personnes qui auraient été exécutées seraient de nationalité sénégalaise.
Rfi.fr
Pourtant, selon Amnesty International, neuf personnes auraient déjà été exécutées dans la nuit de jeudi à vendredi.
Paule Rigaud, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International est sous le choc. Elle exhorte les autorités à mettre immédiatement fin à toutes les autres exécutions :
« C’est un choc. C’est un grand pas en arrière de la part de la Gambie, qui n’avait pas exécuté depuis plus d’un quart de siècle, et un grand pas en arrière pour l’Afrique. Nous appelons les autorités gambiennes à ne pas exécuter les autres personnes, les 38 personnes qui sont actuellement condamnées à mort et encore en détention ».
A Banjul, c'est le mutisme. Contacté par RFI, le ministre béninois des Affaires étrangères, Nassirou Arifari Bako, affirme avoir parlé à son collègue gambien Mamadou Tangara qui assure qu'aucune exécution n'a eu lieu.
Le ministre béninois avait été dépêché à Banjul par le président Thomas Yahi Boni, président en exercice de l'Union africaine pour demander expressément à Yayah Jammeh d'abandonner ce projet. Mais aucune indication n'a pu être obtenue sur la réponse donnée à cette requête.
Pas de commentaire non plus à Dakar. Selon Amnesty International, deux des personnes qui auraient été exécutées seraient de nationalité sénégalaise.
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