Ce n’est pas la première fois que la libération du journaliste Alagie Ceesay est demandée. Le 3 mars dernier, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire avait émis un premier appel aux autorités gambiennes. Et peu après, les organisations de défense des droits de l’homme, Amnesty International et Human Rights Watch ainsi que le Comité pour la protection des journalistes déclarèrent qu’il fallait que la Gambie libère « ce journaliste malade qui est détenu arbitrairement » depuis juillet 2015 et qu’elle « abandonne toutes les charges » pesant sur lui.
Joint par RFI, ce vendredi 20 mai 2016, Roland Adjovi, président et rapporteur du Groupe de travail sur la détention arbitraire, se dit très inquiet sur l’état de santé du journaliste Alagie Ceesay.
« Nous avons eu vent qu’il avait souffert de tortures, d’abus physiques et que cela avait entraîné son hospitalisation. La décision que le groupe de travail a rendue n’a pas encore été respectée puisque le gouvernement ne l’a pas libéré », a-t-il précisé avant d’ajouter que, pendant ce temps, Alagie Ceesay « fait l’objet de mauvais traitements », ce qui amène le Groupe de travail à souligner que « ce n’est pas approprié » et à demander au gouvernement de « respecter l’avis » que le groupe avait émis.
Le président et rapporteur du Groupe de travail exprime ainsi son inquiétude et espère que le gouvernement de la Gambie prenne les mesures appropriées pour la libération du journaliste
« Nous sommes très inquiets. Nous avons toujours l’espoir que le gouvernement entende ce qu’on lui dit, d’autant plus qu’il s’agit de droit. Nous avons donc espoir que le gouvernement de la Gambie écoute et prenne les mesures appropriées, puisqu’il a été arrêté sans raisons. Il a été poursuivi juste pour le travail qu’il fait qui est le travail de journaliste », déclare Roland Adjovi.
Source: Rfi.fr
Joint par RFI, ce vendredi 20 mai 2016, Roland Adjovi, président et rapporteur du Groupe de travail sur la détention arbitraire, se dit très inquiet sur l’état de santé du journaliste Alagie Ceesay.
« Nous avons eu vent qu’il avait souffert de tortures, d’abus physiques et que cela avait entraîné son hospitalisation. La décision que le groupe de travail a rendue n’a pas encore été respectée puisque le gouvernement ne l’a pas libéré », a-t-il précisé avant d’ajouter que, pendant ce temps, Alagie Ceesay « fait l’objet de mauvais traitements », ce qui amène le Groupe de travail à souligner que « ce n’est pas approprié » et à demander au gouvernement de « respecter l’avis » que le groupe avait émis.
Le président et rapporteur du Groupe de travail exprime ainsi son inquiétude et espère que le gouvernement de la Gambie prenne les mesures appropriées pour la libération du journaliste
« Nous sommes très inquiets. Nous avons toujours l’espoir que le gouvernement entende ce qu’on lui dit, d’autant plus qu’il s’agit de droit. Nous avons donc espoir que le gouvernement de la Gambie écoute et prenne les mesures appropriées, puisqu’il a été arrêté sans raisons. Il a été poursuivi juste pour le travail qu’il fait qui est le travail de journaliste », déclare Roland Adjovi.
Source: Rfi.fr
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