Les lyriques de « Ku Boka C Geta G » sont perçantes et le franc-parler si direct au point de bien secouer le dictateur gambien et son establishment. Ce qui en soit est une première sur le sol gambien.
« Ku Boka C Geta G » accroche tout le monde en Gambie, en commençant par les imams jusqu’aux artistes, journalistes et le gambien lambda. Tout le monde ne parle que de ce petit rappeur qui a osé enregistrer et diffuser sur le sol gambien une chanson anti Jammeh. Dès le premier jour de diffusion sur Soundcloud, « Ku Boka C Geta G » est téléchargé 29000 fois.
Mais si Killa Ace détonne surtout, c’est parce que la puissance de sa chanson encapsule les 21 ans de règne d’un des régimes les plus répressifs du monde. Avec un message tout aussi court mais très puissant, le jeune artiste rappelle que la Gambie a été détournée par Yaya Jammeh et sa bande d’oligarques dont la plupart sont des étrangers qui pillent la nation, parrainent des galas, tandis que le reste du pays souffre de la faim et de la répression.
Killa Ace dénonce l’hypocrisie de Jammeh et son manque de fierté nationale, en dépit de ses affirmations contraires. Le garçon le démontre dans la chanson quand il rappelle que le dictateur va toujours « importer des artistes sénégalais » lors des fêtes nationales et les comble de cadeaux dont des voitures des billets de banque en dollars ou en Euros tandis que les artistes gambiens sont condamnés à quémander des miettes. Ali Cham égratigne aussi les maires de communes en faillite devenus pourtant les sponsors de ces dîners obscènes tandis que leurs employés survivent à des mois de travail sans salaire, pendant que les résidents ne peuvent se permettre trois repas quotidiens.
Une semaine seulement après la sortie de ce single ravageur, Ali Cham et sa famille font l’objet de menaces précises de la terrifiante NIA et d’autres inconditionnels du régime. Soutenu par ses amis dans la diaspora, Killa Ace, sa famille et son manager ont à leur tour pris le chemin de l’exil et ont atterri à Dakar dimanche dernier. Le nouvel ennemi public de Yahya Jammeh sera l’invité du Journal Rappé de ce vendredi.
« Ku Boka C Geta G » accroche tout le monde en Gambie, en commençant par les imams jusqu’aux artistes, journalistes et le gambien lambda. Tout le monde ne parle que de ce petit rappeur qui a osé enregistrer et diffuser sur le sol gambien une chanson anti Jammeh. Dès le premier jour de diffusion sur Soundcloud, « Ku Boka C Geta G » est téléchargé 29000 fois.
Mais si Killa Ace détonne surtout, c’est parce que la puissance de sa chanson encapsule les 21 ans de règne d’un des régimes les plus répressifs du monde. Avec un message tout aussi court mais très puissant, le jeune artiste rappelle que la Gambie a été détournée par Yaya Jammeh et sa bande d’oligarques dont la plupart sont des étrangers qui pillent la nation, parrainent des galas, tandis que le reste du pays souffre de la faim et de la répression.
Killa Ace dénonce l’hypocrisie de Jammeh et son manque de fierté nationale, en dépit de ses affirmations contraires. Le garçon le démontre dans la chanson quand il rappelle que le dictateur va toujours « importer des artistes sénégalais » lors des fêtes nationales et les comble de cadeaux dont des voitures des billets de banque en dollars ou en Euros tandis que les artistes gambiens sont condamnés à quémander des miettes. Ali Cham égratigne aussi les maires de communes en faillite devenus pourtant les sponsors de ces dîners obscènes tandis que leurs employés survivent à des mois de travail sans salaire, pendant que les résidents ne peuvent se permettre trois repas quotidiens.
Une semaine seulement après la sortie de ce single ravageur, Ali Cham et sa famille font l’objet de menaces précises de la terrifiante NIA et d’autres inconditionnels du régime. Soutenu par ses amis dans la diaspora, Killa Ace, sa famille et son manager ont à leur tour pris le chemin de l’exil et ont atterri à Dakar dimanche dernier. Le nouvel ennemi public de Yahya Jammeh sera l’invité du Journal Rappé de ce vendredi.
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