Malgré les assurances du ministre, qui avait pris la décision de satisfaire leurs revendications, les transporteurs ont comme l'impression que leurs doléances ne sont pas prises au sérieux par le gouvernement. Ils ont tenu une conférence de presse pour alerter le gouvernement.
« Nous sommes réunis aujourd’hui ici pour vous dire que le gouvernement a trahi sa signature par l’intermédiaire du ministre des Infrastructures des Transports terrestres et du Désenclavement. Ce dernier avait représenté son propre ministère. Nous avons discuté avec le gouvernement sur plusieurs points. Le respect strict des trois (3) postes de contrôle, ce n’est pas l’intersyndical qui l’a dit, mais c’est l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Donc nous faisons ce rappel que les 3 postes de contrôle doivent être respectés. Parce que le Sénégal a ratifié », martèle le secrétaire général de l’Union des transporteurs routiers du Sénégal, Gora Khouma.
Dénonçant le non-respect des accords, il ajoute : « Nous avons exigé de l’Etat d’ici une semaine, qu’il y ait une tolérance. Nous ne pouvons plus prendre de reçu parce que la grève a duré, le gouvernement a accepté. Ce qui est embêtant dans tout cela, dès que les véhicules ont repris les services, il y a eu une note de service qui est sortie pour dire que la tolérance, c’est pour les Sénégalais, mais il faut écraser les Maliens, c’est honteux. C’est un message pour mettre les Maliens à l’écart en cas de grève. Mais ces derniers ont dit non nous sommes avec le syndicat sénégalais ».
Très en colère contre le gouvernement, Gora Khoma soutient que c’est le Président Macky Sall lui-même qui a trahi les acteurs routiers. « Nous avons le soutien du Mali, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, et même de la Côte d’Ivoire et du Burkina. Donc ça sera une grève de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), une grève de l’UEMOA. Nous sommes preneurs pour alimenter les caisses de l’Etat. Mais nous ne sommes pas là, pour alimenter des poches. Notre pire ennemi, c’est Afrique Pesage. Aujourd’hui, nous n’allons pas dire le jour où nous allons partir en grève. Nous allons nous concerter profondément pour fixer une date. Pour cette fois, nous attirons l’attention de tous, pour dire que les acteurs routiers ne sont pas contents. Ils ont été trahis par le Président même. Parce que c’est sa famille qui nous a trahis, et il n’a rien dit », dit-il.
« Nous sommes réunis aujourd’hui ici pour vous dire que le gouvernement a trahi sa signature par l’intermédiaire du ministre des Infrastructures des Transports terrestres et du Désenclavement. Ce dernier avait représenté son propre ministère. Nous avons discuté avec le gouvernement sur plusieurs points. Le respect strict des trois (3) postes de contrôle, ce n’est pas l’intersyndical qui l’a dit, mais c’est l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Donc nous faisons ce rappel que les 3 postes de contrôle doivent être respectés. Parce que le Sénégal a ratifié », martèle le secrétaire général de l’Union des transporteurs routiers du Sénégal, Gora Khouma.
Dénonçant le non-respect des accords, il ajoute : « Nous avons exigé de l’Etat d’ici une semaine, qu’il y ait une tolérance. Nous ne pouvons plus prendre de reçu parce que la grève a duré, le gouvernement a accepté. Ce qui est embêtant dans tout cela, dès que les véhicules ont repris les services, il y a eu une note de service qui est sortie pour dire que la tolérance, c’est pour les Sénégalais, mais il faut écraser les Maliens, c’est honteux. C’est un message pour mettre les Maliens à l’écart en cas de grève. Mais ces derniers ont dit non nous sommes avec le syndicat sénégalais ».
Très en colère contre le gouvernement, Gora Khoma soutient que c’est le Président Macky Sall lui-même qui a trahi les acteurs routiers. « Nous avons le soutien du Mali, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, et même de la Côte d’Ivoire et du Burkina. Donc ça sera une grève de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), une grève de l’UEMOA. Nous sommes preneurs pour alimenter les caisses de l’Etat. Mais nous ne sommes pas là, pour alimenter des poches. Notre pire ennemi, c’est Afrique Pesage. Aujourd’hui, nous n’allons pas dire le jour où nous allons partir en grève. Nous allons nous concerter profondément pour fixer une date. Pour cette fois, nous attirons l’attention de tous, pour dire que les acteurs routiers ne sont pas contents. Ils ont été trahis par le Président même. Parce que c’est sa famille qui nous a trahis, et il n’a rien dit », dit-il.
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