Dr Marie Paule Kodjo de l’ONG « Playdoo-Côte d’Ivoire » et l’un des porte-parole du premier panel, a soutenu que l’Union africaine et l’ONU ont des missions différentes en matière de la gestion des conflits. « La mission de l’UA est la création de paix et celle de l’ONU est de consolider cette paix. Les conflits sur le continent touchent actuelle 15 millions de personnes, trois (03) millions de réfugiers et un (01) million de sans abris », informe Dr Kodjo, par ailleures, membre de la Commission Vérité & Réconciliation de son pays la Côte d’Ivoire.
L’Union africaine a toute une pile de texte sur la protection des civils dans les zones de guerre. Mais le problème qui se pose souvent reste et demeure l’effectivité de ces textes. Pour ces trois (03) jours de « Consultations de haut niveau sur la Gouvernance et la démocratie », la Commission de l’Union africaine attend des recommandations concrètes pour rectifier le tire en ce qui concerne les attentes des peuples africains dans ce domaine de la justice et de la mission de l’UA.
Parlant de recommandations, les panelistes et les participants en ont proposé. Il s’agit d’ « un renforcement des capacités des états membres en matière de Justice transitionnelle ; la mise en place des indicateurs pour prévenir les conflits ; l’opérationnalisation des forces africaines en attente : la mobilisation des fonds par les Etats membres de l’UA pour contribuer à l’effort de ces institutions, etc. », souligne Dr Marie Paule Kodjo dans son allocution.
La Justice transitionnelle pour le continent africain est encore à revoir, selon un participant. Et cette justice est généralement définie comme un ensemble de mesures qui tente de répondre à une demande après des situations de conflits et de violations massives des droits de l’Homme. La prévention des conflits, la question de l’impunité, le rétablissement de l’Etat de droit et la réconciliation nationale sont tous pris en compte dans la Justice transitionnelle. « Elle est une alternative pour échapper à l’escalade de la violence. D’où la constitution du droit de savoir, à la justice, à la réparation, etc. », selon Dr Kodjo
L’Union africaine a toute une pile de texte sur la protection des civils dans les zones de guerre. Mais le problème qui se pose souvent reste et demeure l’effectivité de ces textes. Pour ces trois (03) jours de « Consultations de haut niveau sur la Gouvernance et la démocratie », la Commission de l’Union africaine attend des recommandations concrètes pour rectifier le tire en ce qui concerne les attentes des peuples africains dans ce domaine de la justice et de la mission de l’UA.
Parlant de recommandations, les panelistes et les participants en ont proposé. Il s’agit d’ « un renforcement des capacités des états membres en matière de Justice transitionnelle ; la mise en place des indicateurs pour prévenir les conflits ; l’opérationnalisation des forces africaines en attente : la mobilisation des fonds par les Etats membres de l’UA pour contribuer à l’effort de ces institutions, etc. », souligne Dr Marie Paule Kodjo dans son allocution.
La Justice transitionnelle pour le continent africain est encore à revoir, selon un participant. Et cette justice est généralement définie comme un ensemble de mesures qui tente de répondre à une demande après des situations de conflits et de violations massives des droits de l’Homme. La prévention des conflits, la question de l’impunité, le rétablissement de l’Etat de droit et la réconciliation nationale sont tous pris en compte dans la Justice transitionnelle. « Elle est une alternative pour échapper à l’escalade de la violence. D’où la constitution du droit de savoir, à la justice, à la réparation, etc. », selon Dr Kodjo
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