Après 48 heures de paralysie totale du secteur du transport, un peu partout dans le pays, le Cadre Unitaire des Syndicats des Transports Routiers du Sénégal a fait face à la presse ce jeudi après-midi pour faire le point sur leur grève illimitée, et clarifier l’opinion nationale et internationale sur leur mot d'ordre de grève. Une décision prise après l'échec des négociations entre le ministre Mansour Faye et le syndicat. Gora Khouma et ses camarades, qui exigent une rencontre avec les différents ministres concernés par leurs 11 points de revendications autour de la table, ne comptent pas lever ce mot d’ordre.
« Mansour Faye a appelé et nous a mis en rapport avec ses directeurs. Par respect, nous nous sommes consultés et nous avons choisi deux personnes parmi nous pour aller les rencontrer. Qu’est-ce qui a été retenu là-bas, ce qu’ils veulent qu’on sursoie à la grève. Et lever le mot d’ordre. Ces derniers leur ont dit qu’ils ne peuvent pas prendre cette décision parce qu’ils sont attendus à la base. Comme vous nous aviez convoqués, par respect, nous avons jugé nécessaire de venir répondre à cet appel. Mais nous ne sommes pas là pour lever ce mot d’ordre. C’est là qu’ils nous ont fait savoir qu’aujourd’hui, ils vont consulter les 6 ministres concernés par le préavis », a déclaré Falou Samb porte parole du jour des cadres Unitaire des Syndicats des Transports Routiers du Sénégal.
Poursuivant ses propos, il ajoute : « Mais vers 22 la nuit du mercredi, le ministre des Transports Mansour Faye a appelé le doyen Gora Khouma et lui a fait savoir que le ministre des Forces armées et celui d’affaire étranger, et le ministre de l'Intérieur, c’est lui qui les représente. Donc, il veut nous rencontrer lui seul au nom de ses collègues. Ce que nous avons refusé. Nous lui avons fait savoir que nous n’avons pas ce pouvoir. Notre désir, c’est de rencontrer tous les 6 ministres concernés pour négocier ce préavis de grève. Sinon nous n’allons pas arrêter la grève. Nous sommes en grève pour des acquis et tant qu’on n’a pas ces acquis, nous allons continuer la grève ».
Mieux, clarifie M. Samb : « Le 3 janvier passé, il avait une grève des gros-porteurs par l’intersyndical des routiers. Cette grève a été sanctionnée par des accords qui ont été signés par ce même ministre. Et que nous avons vu que ces accords n’ont pas été respectés. Donc nous ne pouvons pas le rencontrer parce que nos revendications ne le concernent pas lui seul ».
« Mansour Faye a appelé et nous a mis en rapport avec ses directeurs. Par respect, nous nous sommes consultés et nous avons choisi deux personnes parmi nous pour aller les rencontrer. Qu’est-ce qui a été retenu là-bas, ce qu’ils veulent qu’on sursoie à la grève. Et lever le mot d’ordre. Ces derniers leur ont dit qu’ils ne peuvent pas prendre cette décision parce qu’ils sont attendus à la base. Comme vous nous aviez convoqués, par respect, nous avons jugé nécessaire de venir répondre à cet appel. Mais nous ne sommes pas là pour lever ce mot d’ordre. C’est là qu’ils nous ont fait savoir qu’aujourd’hui, ils vont consulter les 6 ministres concernés par le préavis », a déclaré Falou Samb porte parole du jour des cadres Unitaire des Syndicats des Transports Routiers du Sénégal.
Poursuivant ses propos, il ajoute : « Mais vers 22 la nuit du mercredi, le ministre des Transports Mansour Faye a appelé le doyen Gora Khouma et lui a fait savoir que le ministre des Forces armées et celui d’affaire étranger, et le ministre de l'Intérieur, c’est lui qui les représente. Donc, il veut nous rencontrer lui seul au nom de ses collègues. Ce que nous avons refusé. Nous lui avons fait savoir que nous n’avons pas ce pouvoir. Notre désir, c’est de rencontrer tous les 6 ministres concernés pour négocier ce préavis de grève. Sinon nous n’allons pas arrêter la grève. Nous sommes en grève pour des acquis et tant qu’on n’a pas ces acquis, nous allons continuer la grève ».
Mieux, clarifie M. Samb : « Le 3 janvier passé, il avait une grève des gros-porteurs par l’intersyndical des routiers. Cette grève a été sanctionnée par des accords qui ont été signés par ce même ministre. Et que nous avons vu que ces accords n’ont pas été respectés. Donc nous ne pouvons pas le rencontrer parce que nos revendications ne le concernent pas lui seul ».
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