Grève de la Sonatel : «Par respect pour le consommateur, la Sonatel devait sortir un préavis», selon un financier

Ce jeudi 5 Août, les sénégalais ont été coupés du monde. Du moins pour les abonnés de la Sonatel (société de téléphonie). Cette dernière a observé une journée d’action pour protester contre l'entrée sur le marché sénégalais des télécommunications du groupe américain Global Voice. Cependant cette journée d'action de la Sonatel n'avait pas été annoncée par voie de presse. Un acte qui a été déploré par les deux invités de Remue-ménage de la Rfm, Toumany Mendy et Babacar Diop.

«Je n’ai jamais lu quelques part ou je n’ai jamais écouté quelque part où la Sonatel a lancée un préavis. C’est le minimum, ne serait ce que par respect pour le consommateur» a souligné l’écrivain, Toumany Mendy qui est par ailleurs un Financier.

«Ils disent que c’est une journée d’action mais les conséquences sont plus énormes qu’une grève»a-t-il fait remarquer avant d’ajouter «imaginer qu’un pays soit déconnecté pendant toute une journée». Pour lui, les sénégalais auraient pu être informés de l’acte bien avant.

Sur la même lancée, le docteur en philo, Babacar Diop de faire comprendre qu’«on devrait avoir au moins un préavis pour montrer qu’ils sont en mouvement. Mais on se lève un matin et puis on est coupé complètement du monde». Selon lui, cet acte est inacceptable, insupportable pour une société aussi grande que la Sonatel. Je trouve ça insupportable et inacceptable. Raison pour laquelle, dit-il, je milite pour la concurrence. S’il y avait un concurrent réel, j’en suis sûr que la Sonatel n’aurait pas fait une grève d’une journée». Parce que le lendemain ses clients allaient partir ailleurs».

Reprenant la parole, le financier d’indiquer : «la Sonatel ne doit plus avoir le monopole sur le réseau. Il faudrait qu’il y ait de la concurrence et même dans les autres sociétés. Dans tous les domaines il doit y avoir de la concurrence. Et quand il y a de la concurrence, il y a forcément le culte de l’excellence qui s’impose».