Depuis plusieurs années, le secteur de la boulangerie connaît une crise chronique et continue qui arrive à son dernier niveau de complexité selon ces acteurs. Ces derniers qui exigent de l’Etat l’augmentation du prix de pain, comptent arrêter la production du pain pendant 3 jours.
« Avant même que les boulangers ne s'expriment, certains membres de l'État ou d'Associations consuméristes parlent à notre place et nous donnent des leçons comme pour nous faire taire de force. Depuis maintenant trois jours le sac de farine de 50 kg fait l'objet de forte spéculation de la part des distributeurs et dans certaines régions du pays, les boulangers sont obligés de cesser leur activité. Pendent 3 ans nous sommes en train de négocier avec l’Etat du Sénégal sur l’augmentation du prix de la farine en 2019. Il s’est avéré que toutes les négociations ont voué à l’échec à cause d’un invariable prix du pain qui est resté intacte depuis 3 ans. Nous arrêtons la production du pain jusqu'à ce que nos revendications, qui sont sur la table du gouvernement, soient réglées», a déclaré Djibril Faye Président du Regroupement des Boulangers du Sénégal (RBS).
Mieux a ajouté M. Faye : « À partir de demain mardi, mercredi, et jeudi, pendant trois (3) jours, il n’y aura pas de pain sur l’étendu du territoire national. Donc, l’Etat du Sénégal a deux structures, les meuniers et les boulangers. Nous n’accepterons jamais qu'il négocie avec les meuniers en laissant en rade les boulanger. Si le prix de la farine augmente d’1 F Cfa le pain doit augmenter également. Faute de quoi le mot d’ordre sera le même ».
Selon Ndéné Ndiaye du FNBS, « il est à présent venu, le temps de reprendre tous les engagements non respectés depuis 2017 et qui amènent la FNBS et le RBS à soulever publiquement la responsabilité directe des services de l'État dans la mise en péril de la filière boulangère. Le maintien de la baguette de 190 grammes à 150 F CFA constitue le signal de la mort planifiée des boulangeries au Sénégal. Il est temps que les autorités gouvernementales prennent conscience de l'impact économique et social du secteur de la boulangerie qui couvre plus de 30 000 emplois directs et 40 000 emplois indirects ».
Poursuivant sa déclaration, il a ajouté : « Il est exigé que l'État du Sénégal procède à la révision de la structure de prix du pain à 1 F CFA le gramme et le référencement de nouveau format adapté à la rentabilité de la production. À l'application de la réglementation sur la production et distribution de pains qui posent des exigences non-négociables en matière de livraison et de vente dans les boutiques, Au règlement urgent et sans délai des revendications des Meuniers sur le prix de la farine, désormais exposé à une spéculation dangereuse pour l'ensemble des acteurs de la filière. Cette décision d'arrêt de production, prise avec regret, est un avertissement des économiques de la boulangerie sénégalaise qui sont attachés à leur profession, à leur mission sociale et à leur survie économique ».
« Avant même que les boulangers ne s'expriment, certains membres de l'État ou d'Associations consuméristes parlent à notre place et nous donnent des leçons comme pour nous faire taire de force. Depuis maintenant trois jours le sac de farine de 50 kg fait l'objet de forte spéculation de la part des distributeurs et dans certaines régions du pays, les boulangers sont obligés de cesser leur activité. Pendent 3 ans nous sommes en train de négocier avec l’Etat du Sénégal sur l’augmentation du prix de la farine en 2019. Il s’est avéré que toutes les négociations ont voué à l’échec à cause d’un invariable prix du pain qui est resté intacte depuis 3 ans. Nous arrêtons la production du pain jusqu'à ce que nos revendications, qui sont sur la table du gouvernement, soient réglées», a déclaré Djibril Faye Président du Regroupement des Boulangers du Sénégal (RBS).
Mieux a ajouté M. Faye : « À partir de demain mardi, mercredi, et jeudi, pendant trois (3) jours, il n’y aura pas de pain sur l’étendu du territoire national. Donc, l’Etat du Sénégal a deux structures, les meuniers et les boulangers. Nous n’accepterons jamais qu'il négocie avec les meuniers en laissant en rade les boulanger. Si le prix de la farine augmente d’1 F Cfa le pain doit augmenter également. Faute de quoi le mot d’ordre sera le même ».
Selon Ndéné Ndiaye du FNBS, « il est à présent venu, le temps de reprendre tous les engagements non respectés depuis 2017 et qui amènent la FNBS et le RBS à soulever publiquement la responsabilité directe des services de l'État dans la mise en péril de la filière boulangère. Le maintien de la baguette de 190 grammes à 150 F CFA constitue le signal de la mort planifiée des boulangeries au Sénégal. Il est temps que les autorités gouvernementales prennent conscience de l'impact économique et social du secteur de la boulangerie qui couvre plus de 30 000 emplois directs et 40 000 emplois indirects ».
Poursuivant sa déclaration, il a ajouté : « Il est exigé que l'État du Sénégal procède à la révision de la structure de prix du pain à 1 F CFA le gramme et le référencement de nouveau format adapté à la rentabilité de la production. À l'application de la réglementation sur la production et distribution de pains qui posent des exigences non-négociables en matière de livraison et de vente dans les boutiques, Au règlement urgent et sans délai des revendications des Meuniers sur le prix de la farine, désormais exposé à une spéculation dangereuse pour l'ensemble des acteurs de la filière. Cette décision d'arrêt de production, prise avec regret, est un avertissement des économiques de la boulangerie sénégalaise qui sont attachés à leur profession, à leur mission sociale et à leur survie économique ».
Autres articles
-
Sénégal: l'ASER a conclu un protocole d’accord pour l’électrification de 1.000 villages
-
Réseau de femmes de mœurs légères : Ndoye Bane traîne en justice un célèbre animateur de Walf
-
Kébémer : pour une histoire de petit déjeuner, la « awo » verse de l’huile chaude sur la « ñarel »
-
Détournement de plus de 3 milliards de F Cfa à la SGBS : six (6) nouvelles inculpations enregistrées
-
Construction des Universités de Tamba et Matam : Royal BTP rétablit la vérité et réaffirme son engagement à mener les travaux