L’Ukraine ne devra mener des négociations que si elle «n’est pas seule» et si elle est «forte», a estimé Zelensky, qui craint de perdre le soutien des États-Unis à la suite de la victoire de Trump.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé vouloir la fin de la guerre dans son pays en 2025 par «des moyens diplomatiques» dans un entretien diffusé ce samedi. «Nous devons tout faire pour que cette guerre prenne fin l'année prochaine», a-t-il déclaré dans un entretien avec la radio ukrainienne. Mais Vladimir Poutine «ne veut pas du tout la paix», a-t-il dit.
Interrogé sur les conditions nécessaires à l’ouverture de négociations, le dirigeant a estimé que cela ne serait possible que si «l’Ukraine n’est pas seule avec la Russie» et si elle est «forte», dans un appel du pied à ses partenaires occidentaux. «Si nous ne parlons qu’avec Poutine, qu’avec un meurtrier, et que nous nous trouvons dans les conditions actuelles, non renforcées par certains éléments importants, je pense que l’Ukraine part perdante pour ces négociations», a dit Volodymyr Zelensky. Selon lui, cela ne mènerait pas à «une fin juste» pour la guerre, déclenchée par l’invasion russe de février 2022.
La donne géopolitique bouleversée par le retour de Donald Trump
Kiev craint de perdre le soutien des Etats-Unis, essentiel pour son armée en difficulté sur le front, après la victoire du républicain Donald Trump à la présidentielle. Ce dernier a souvent critiqué l’aide apportée par son pays et a assuré pouvoir résoudre le conflit en «24 heures» sans jamais détailler sa méthode. Volodymyr Zelensky redoute d’être contraint à des négociations défavorables à l’Ukraine.
Vendredi, Kiev s’était agacé d’une conversation téléphonique entre le chancelier allemand Olaf Scholz et Vladimir Poutine, le premier entretien depuis près de deux ans entre les deux dirigeants. Parler à Vladimir Poutine «ouvre la boîte de Pandore», avait fustigé le président ukrainien.
Les positions russes et ukrainiennes sont néanmoins opposées. Kiev exclut la cession des territoires occupés par l’armée russe, tandis que Moscou le pose comme conditions. Vladimir Poutine a encore dit vendredi à Olaf Scholz qu’un accord de paix avec l’Ukraine devrait tenir compte des «nouvelles réalités territoriales», selon le Kremlin.
Dans son interview samedi, le président ukrainien a estimé que son homologue russe Vladimir Poutine cherchait à sortir de son «isolement politique» en parlant à des dirigeants, mais «Poutine ne veut pas du tout la paix», a-t-il dit. Volodymyr Zelensky a aussi jugé que «la situation dans l’est est vraiment compliquée».
L’armée russe avance face aux troupes ukrainiennes, car le réapprovisionnement en armes et en nouvelles recrues est «lent», a expliqué le président ukrainien, tout en soulignant les lourdes pertes humaines de Moscou. Le ministère russe de la Défense a par ailleurs revendiqué samedi la prise de deux nouveaux villages de la région de Donetsk.
Moscou reste «l’unique obstacle à une paix juste» pour l’Ukraine, ont estimé samedi les pays du G7 dans une déclaration marquant 1000 jours depuis l’invasion russe du territoire ukrainien. «Le G7 confirme son engagement à imposer des coûts élevés à la Russie à travers les sanctions, le contrôle des exportations et d’autres mesures efficaces. Nous restons unis aux côtés de l’Ukraine», indique une déclaration diffusée par l’Italie qui préside le G7 cette année.
Avec AFP
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé vouloir la fin de la guerre dans son pays en 2025 par «des moyens diplomatiques» dans un entretien diffusé ce samedi. «Nous devons tout faire pour que cette guerre prenne fin l'année prochaine», a-t-il déclaré dans un entretien avec la radio ukrainienne. Mais Vladimir Poutine «ne veut pas du tout la paix», a-t-il dit.
Interrogé sur les conditions nécessaires à l’ouverture de négociations, le dirigeant a estimé que cela ne serait possible que si «l’Ukraine n’est pas seule avec la Russie» et si elle est «forte», dans un appel du pied à ses partenaires occidentaux. «Si nous ne parlons qu’avec Poutine, qu’avec un meurtrier, et que nous nous trouvons dans les conditions actuelles, non renforcées par certains éléments importants, je pense que l’Ukraine part perdante pour ces négociations», a dit Volodymyr Zelensky. Selon lui, cela ne mènerait pas à «une fin juste» pour la guerre, déclenchée par l’invasion russe de février 2022.
La donne géopolitique bouleversée par le retour de Donald Trump
Kiev craint de perdre le soutien des Etats-Unis, essentiel pour son armée en difficulté sur le front, après la victoire du républicain Donald Trump à la présidentielle. Ce dernier a souvent critiqué l’aide apportée par son pays et a assuré pouvoir résoudre le conflit en «24 heures» sans jamais détailler sa méthode. Volodymyr Zelensky redoute d’être contraint à des négociations défavorables à l’Ukraine.
Vendredi, Kiev s’était agacé d’une conversation téléphonique entre le chancelier allemand Olaf Scholz et Vladimir Poutine, le premier entretien depuis près de deux ans entre les deux dirigeants. Parler à Vladimir Poutine «ouvre la boîte de Pandore», avait fustigé le président ukrainien.
Les positions russes et ukrainiennes sont néanmoins opposées. Kiev exclut la cession des territoires occupés par l’armée russe, tandis que Moscou le pose comme conditions. Vladimir Poutine a encore dit vendredi à Olaf Scholz qu’un accord de paix avec l’Ukraine devrait tenir compte des «nouvelles réalités territoriales», selon le Kremlin.
Dans son interview samedi, le président ukrainien a estimé que son homologue russe Vladimir Poutine cherchait à sortir de son «isolement politique» en parlant à des dirigeants, mais «Poutine ne veut pas du tout la paix», a-t-il dit. Volodymyr Zelensky a aussi jugé que «la situation dans l’est est vraiment compliquée».
L’armée russe avance face aux troupes ukrainiennes, car le réapprovisionnement en armes et en nouvelles recrues est «lent», a expliqué le président ukrainien, tout en soulignant les lourdes pertes humaines de Moscou. Le ministère russe de la Défense a par ailleurs revendiqué samedi la prise de deux nouveaux villages de la région de Donetsk.
Moscou reste «l’unique obstacle à une paix juste» pour l’Ukraine, ont estimé samedi les pays du G7 dans une déclaration marquant 1000 jours depuis l’invasion russe du territoire ukrainien. «Le G7 confirme son engagement à imposer des coûts élevés à la Russie à travers les sanctions, le contrôle des exportations et d’autres mesures efficaces. Nous restons unis aux côtés de l’Ukraine», indique une déclaration diffusée par l’Italie qui préside le G7 cette année.
Avec AFP
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