En visite au Sénégal depuis le 30 avril, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU) a été reçu par le Président Macky Sall, ce dimanche 1er mai. Ils se sont entretenus sur plusieurs sujets d'intérêt commun.
Macky Sall et son homologue ont évoqué la coopération entre le Sénégal et les Nations Unies, de la crise en Ukraine, ainsi que la situation économique en Afrique post-covid-19 et de la réallocation des quotas des Droits de tirage spéciaux (DTS) à l’Afrique. Sur la guerre en Ukraine, de son impact sur le continent africain et sur le monde en général, le chef de l’Etat indique que "c'est une tragédie humaine avec un risque potentiel de dérapage nucléaire".
Sur la coopération entre le Sénégal et les Nations Unies, le Président Sall indique que c'est une "coopération ancienne, confiante et très positive". Le chef de l'Etat de souligner que le Sénégal est un contributeur traditionnel de mission de paix depuis 1960. "Nous sommes 11ème en terme de contingent militaire et premier pays pour la police. Il y a également une forte présence du système des Nations Unies à Dakar avec 34 représentations ayant des activités nationales, sous-régionales et régionales", a-t-il fait savoir.
Macky Sall et son homologue ont également discuté de la situation politico-sécuritaire en Afrique en particulier au Sahel. Une situation, selon lui, marquée par la "persistance des attaques terroristes et la recrudescence des coups d'État dans la sous-région en particulier dans la CEDEAO".
"La lutte contre le terrorisme nous interpelle tous, pays africains mais également institution Internationale comme l'Onu. Puisque le terrorisme est une menace globale. Il faudrait donc une réponse globale pour être efficace dans la lutte", a déclaré le président en exercice de l’Union africaine.
Ils ont également parlé de la guerre en Ukraine, de son impact sur le continent africain et sur le monde en général. "Nous le savons, c'est une tragédie humaine avec un risque potentiel de dérapage nucléaire sans compter son impact dramatique sur les économies et en particulier celle des pays en développement comme les nôtres", a dit Macky Sall.
D'après lui, il faut une désescalade sur le théâtre ukrainien. " L’Afrique, en ce qui la concerne, travaillera dans cette perspective. Perspective de paix, de désescalade et de privilégier le dialogue pour que finalement les Russes et les Ukrainiens puissent trouver une voie de sortie en impliquant toute les autres parties qui agissent sur ce conflit".
Sur la question de la réallocation des Droits de tirage spéciaux (DTS) ou des nouvelles allocations ou de mécanismes à mobiliser, "non seulement depuis le début de la crise Covid, l'Afrique en dehors de l'initiative Covax est restée encore en attente de solutions qui doivent faciliter la relance économique du continent. Entre-temps la crise Ukrainienne est venue amplifier par sa nature cette crise puisque nous avons des tensions sur l'approvisionnement des produits pétroliers et il y a une volatilité sur les prix qui impactent tous les pays via une poussée inflationniste qui ne laisse aucun pays en reste. Il y a surtout des menaces de famine du fait que les fertilisants viennent de la même région", a indiqué Macky Sall.
Le Président en exercice de l'Union africaine espère que la situation des pays les moins avancés pourraient s'améliorer par le dialogue, la discussion et la solidarité internationale.
Macky Sall et son homologue ont évoqué la coopération entre le Sénégal et les Nations Unies, de la crise en Ukraine, ainsi que la situation économique en Afrique post-covid-19 et de la réallocation des quotas des Droits de tirage spéciaux (DTS) à l’Afrique. Sur la guerre en Ukraine, de son impact sur le continent africain et sur le monde en général, le chef de l’Etat indique que "c'est une tragédie humaine avec un risque potentiel de dérapage nucléaire".
Sur la coopération entre le Sénégal et les Nations Unies, le Président Sall indique que c'est une "coopération ancienne, confiante et très positive". Le chef de l'Etat de souligner que le Sénégal est un contributeur traditionnel de mission de paix depuis 1960. "Nous sommes 11ème en terme de contingent militaire et premier pays pour la police. Il y a également une forte présence du système des Nations Unies à Dakar avec 34 représentations ayant des activités nationales, sous-régionales et régionales", a-t-il fait savoir.
Macky Sall et son homologue ont également discuté de la situation politico-sécuritaire en Afrique en particulier au Sahel. Une situation, selon lui, marquée par la "persistance des attaques terroristes et la recrudescence des coups d'État dans la sous-région en particulier dans la CEDEAO".
"La lutte contre le terrorisme nous interpelle tous, pays africains mais également institution Internationale comme l'Onu. Puisque le terrorisme est une menace globale. Il faudrait donc une réponse globale pour être efficace dans la lutte", a déclaré le président en exercice de l’Union africaine.
Ils ont également parlé de la guerre en Ukraine, de son impact sur le continent africain et sur le monde en général. "Nous le savons, c'est une tragédie humaine avec un risque potentiel de dérapage nucléaire sans compter son impact dramatique sur les économies et en particulier celle des pays en développement comme les nôtres", a dit Macky Sall.
D'après lui, il faut une désescalade sur le théâtre ukrainien. " L’Afrique, en ce qui la concerne, travaillera dans cette perspective. Perspective de paix, de désescalade et de privilégier le dialogue pour que finalement les Russes et les Ukrainiens puissent trouver une voie de sortie en impliquant toute les autres parties qui agissent sur ce conflit".
Sur la question de la réallocation des Droits de tirage spéciaux (DTS) ou des nouvelles allocations ou de mécanismes à mobiliser, "non seulement depuis le début de la crise Covid, l'Afrique en dehors de l'initiative Covax est restée encore en attente de solutions qui doivent faciliter la relance économique du continent. Entre-temps la crise Ukrainienne est venue amplifier par sa nature cette crise puisque nous avons des tensions sur l'approvisionnement des produits pétroliers et il y a une volatilité sur les prix qui impactent tous les pays via une poussée inflationniste qui ne laisse aucun pays en reste. Il y a surtout des menaces de famine du fait que les fertilisants viennent de la même région", a indiqué Macky Sall.
Le Président en exercice de l'Union africaine espère que la situation des pays les moins avancés pourraient s'améliorer par le dialogue, la discussion et la solidarité internationale.
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