“Le Forum des forces vives de Guinée” avaient organisé ce jour-là une manifestation qui s’etait soldée par des violences.
Selon des organisations de défense des droits de l’homme, 157 personnes ont été tuées, des centaines d’autres ont été blessées, des dizaines de femmes ont été violées et mutilées, par les militaires.
Ces violences ont eu lieu alors que la Guinée était dirigée par une junte militaire avec à sa tête le capitaine Mousa Dadis Camara, actuellement en exil au Burkina Faso.
Des enquêtes ont été lancées, mais aucun procès n’a eu lieu jusqu’à présent.
“Engagement des candidats à la présidentielle”
La Fédération internationale des ligues de défenses de droits de l’homme (FIDH) et des organisations de la société civile guinéennes ont appelé les candidats à la présidentielle du mois prochain à faire en sorte qu’un procès se tienne au plus tard l’année prochaine.
“Nous nourrissont aujourd’hui l’espoir de bientôt voir ces six années d’enquêtes déboucher sur un procès qui permettra enfin d’obtenir justice et réparation. Les candidats à la présidentielle doivent s’engager publiquement à ce que le procès du 28 septembre se tienne en 2016 et que l’impunité ne gagnera pas “, a souligné Souhayr Belhassen, présidente d’honneur de la FIDH.
Source : BBC Afrique
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