‘’Nous sommes très inquiets de ce qui se passe en Guinée-Bissau, mais nous sommes foncièrement contre une intervention militaire. Nous avons foi à la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et à ses fortes institutions, pour faire revenir la Guinée-Bissau sur le terrain de la démocratie’’, a déclaré M. Carson lors d’un entretien téléphonique avec des journalistes établis dans plusieurs capitales africaines.
‘’Nous croyons que ce pays va revenir aux règles démocratiques le plus rapidement possible. Nous pensons que la CEDEAO a un important rôle à jouer pour le rétablissement de la démocratie en Guinée-Bissau’’, a ajouté le diplomate américain, soulignant qu’il ‘’est important que les militaires se mettent à l’écart’’ de la politique.
‘’Nous avons beaucoup confiance dans la CEDEAO, à son secrétariat général, à son président [en exercice Alassane] Ouattara et aux ministres des Affaires étrangères de ses pays membres, qui ont fait un très bon travail’’ pour résoudre les crises politiques en Guinée-Bissau et au Mali, a affirmé Johnnie Carson.
Ces deux pays sont rendus instables par des coups d’Etat survenus en mars (Mali) et avril (Guinée-Bissau).
‘’Nous sommes ouverts à la CEDEAO, qui doit être soutenue et défendue pour les tâches qu’elle a entreprises’’ pour ces deux pays, a affirmé Johnnie Carson.
‘’Les Etats-Unis soutiennent aussi les efforts de la CEDEAO en faveur d’un changement démocratique au Mali, dans le court terme’’, a-t-il ajouté, réitérant que dans ce pays aussi ‘’les militaires doivent se mettre à l’écart’’ de la politique.
Son pays compte travailler ‘’la main dans la main’’ avec la CEDEAO et l’Union africaine, pour arriver au rétablissement des institutions dans ces deux pays d’Afrique de l’Ouest, a-t-il indiqué, déplorant que ‘’21 ans de progrès démocratiques soient remis en cause par les soldats’’ au Mali.
Des représentants des 15 pays de la CEDEAO se sont retrouvés à Dakar début-avril et début-mai, pour travailler au retour de l’ordre constitutionnel dans ces deux pays.
En Guinée-Bissau, les militaires ont choisi Manuel Serifo Nhamajo pour diriger une transition d’un an au terme de laquelle une élection présidentielle doit être organisée, après qu’ils ont renversé le gouvernement, le 12 avril.
Lundi, la Commission de la CEDEAO annonçait qu’elle était ‘’prête’’ à déployer au Mali sa Force en attente (FAC), si ‘’une demande formelle’’ était faite dans ce sens par le gouvernement de transition dirigé par Dioncounda Traoré, après le retrait des militaires du pouvoir.
Le même jour (lundi), la CEDEAO déclarait, dans un communiqué, qu’elle avait appris ‘’avec une grande inquiétude les déclarations et les actes venant [des militaires] et de leurs alliés civils, qui menaçaient de perturber la transition politique et de déstabiliser le Mali’’.
‘’Nous avons des contacts avec les officiels nigérians sur cette question : la présence de Boko Haram dans le Nord du Nigeria. Les autorités nigérianes se renseignent sur ce mouvement’’, a commenté Johnnie Carson, interrogé sur ce mouvement terroriste.
En Afrique, ‘’les Etats-Unis sont toujours déterminés à soutenir le développement économique, la gouvernance démocratique, la santé, etc.’’, a déclaré M. Carson, qui a salué ‘’la nouvelle alternance démocratique au Sénégal’’ en mars dernier et ‘’les réussites électorales au Nigeria et en Zambie l’année dernière’’.
Cependant, a-t-il rappelé, ‘’des défis restent à relever, avec la difficile situation en Somalie et au Sud-Soudan’’.
APS
‘’Nous croyons que ce pays va revenir aux règles démocratiques le plus rapidement possible. Nous pensons que la CEDEAO a un important rôle à jouer pour le rétablissement de la démocratie en Guinée-Bissau’’, a ajouté le diplomate américain, soulignant qu’il ‘’est important que les militaires se mettent à l’écart’’ de la politique.
‘’Nous avons beaucoup confiance dans la CEDEAO, à son secrétariat général, à son président [en exercice Alassane] Ouattara et aux ministres des Affaires étrangères de ses pays membres, qui ont fait un très bon travail’’ pour résoudre les crises politiques en Guinée-Bissau et au Mali, a affirmé Johnnie Carson.
Ces deux pays sont rendus instables par des coups d’Etat survenus en mars (Mali) et avril (Guinée-Bissau).
‘’Nous sommes ouverts à la CEDEAO, qui doit être soutenue et défendue pour les tâches qu’elle a entreprises’’ pour ces deux pays, a affirmé Johnnie Carson.
‘’Les Etats-Unis soutiennent aussi les efforts de la CEDEAO en faveur d’un changement démocratique au Mali, dans le court terme’’, a-t-il ajouté, réitérant que dans ce pays aussi ‘’les militaires doivent se mettre à l’écart’’ de la politique.
Son pays compte travailler ‘’la main dans la main’’ avec la CEDEAO et l’Union africaine, pour arriver au rétablissement des institutions dans ces deux pays d’Afrique de l’Ouest, a-t-il indiqué, déplorant que ‘’21 ans de progrès démocratiques soient remis en cause par les soldats’’ au Mali.
Des représentants des 15 pays de la CEDEAO se sont retrouvés à Dakar début-avril et début-mai, pour travailler au retour de l’ordre constitutionnel dans ces deux pays.
En Guinée-Bissau, les militaires ont choisi Manuel Serifo Nhamajo pour diriger une transition d’un an au terme de laquelle une élection présidentielle doit être organisée, après qu’ils ont renversé le gouvernement, le 12 avril.
Lundi, la Commission de la CEDEAO annonçait qu’elle était ‘’prête’’ à déployer au Mali sa Force en attente (FAC), si ‘’une demande formelle’’ était faite dans ce sens par le gouvernement de transition dirigé par Dioncounda Traoré, après le retrait des militaires du pouvoir.
Le même jour (lundi), la CEDEAO déclarait, dans un communiqué, qu’elle avait appris ‘’avec une grande inquiétude les déclarations et les actes venant [des militaires] et de leurs alliés civils, qui menaçaient de perturber la transition politique et de déstabiliser le Mali’’.
‘’Nous avons des contacts avec les officiels nigérians sur cette question : la présence de Boko Haram dans le Nord du Nigeria. Les autorités nigérianes se renseignent sur ce mouvement’’, a commenté Johnnie Carson, interrogé sur ce mouvement terroriste.
En Afrique, ‘’les Etats-Unis sont toujours déterminés à soutenir le développement économique, la gouvernance démocratique, la santé, etc.’’, a déclaré M. Carson, qui a salué ‘’la nouvelle alternance démocratique au Sénégal’’ en mars dernier et ‘’les réussites électorales au Nigeria et en Zambie l’année dernière’’.
Cependant, a-t-il rappelé, ‘’des défis restent à relever, avec la difficile situation en Somalie et au Sud-Soudan’’.
APS
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