Les autorités de la junte militaire au palais présidentiel malien (photo africaguinée)
Les militaires qui dirigent maintenant la Guinée Conakry veulent renvoyer une meilleure image à l’opinion internationale. Après avoir bien implanté les bases de la junte au niveau de l’Etat guinéen, ils sont en train de démarcher les présidents de la sous région et d’Afrique de manière générale pour certainement lever la suspension de l’Union Africaine.
En effet, la junte militaire au pouvoir à Conakry a envoyé ce mardi une délégation auprès du Président malien Amadou Toumani Touré. Cette délégation conduite par le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Général Mamadouba Toto Camara a tenté de faire croire aux autorités maliennes que ce qui s’est passé chez eux n’est pas un putsch. "Nous disons à l'opinion internationale que ce qui s'est passé en Guinée n’est pas du tout un coup d'État. L'Assemblée nationale n’avait pas de légitimité pour assurer la transition", a déclaré le ministre guinéen de la
Sécurité et de la protection civile.
Le Général Mamadouba Toto Camara a, ainsi, justifié la non application de la Constitution guinéenne et a rappelé les promesses de la junte militaire au pouvoir à Conakry."Si on avait tenté d’appliquer la Constitution, le peuple n’allait pas accepter. J'ai expliqué tout cela au président ainsi que les orientations du CNDD (Conseil National pour la Démocratie et le Développement) qui quittera le pouvoir en 2010. Cette échéance coïncide avec la fin du mandat du président défunt, Lansana Conté. Nous sommes prêts à mettre en place un gouvernement qui sera conduit par un civil", a ajouté le Général Mamadouba Toto Camara. Ce dernier a donné comme gage la nomination d’un civil à la tête du gouvernement à savoir Kabiné Komara. Le chef de la délégation guinéenne a, aussi, indiqué que le processus de remettre la Guinée Conakry sur la voie démocratique est en cours "puisqu’après les élections législatives, nous allons régler la question de la Constitution, organiser les élections présidentielles et passer le pouvoir aux civils".
Après l’étape de Bamako, le Général Mamadouba Toto Camara a été en Guinée Bissau. Lui et les membres de sa délégation se sont entretenus avec le président Bissau guinée, Joao Bernardo Vieira dit "Nino". Le 1er vice président du conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), Mamadouba Toto Camara et les membres de sa délégation vont, par ailleurs se rendre au Libéria pour rencontrer Ellen Johnson Sirleaf avant de regagner Conakry.
Toujours dans le cadre de cette offensive diplomatique, le président sénégalais, Abdoulaye Wade a failli être le premier chef d’Etat à rendre visite la junte militaire au pouvoir. Sa visite était annoncée ce mercredi 31 décembre à 10h à Conakry avant qu’elle soit reportée, selon son protocole, à une date ultérieure.
Le chef de la junte militaire, Moussa Dadis Camara avait même donné des instructions fermes pour que les nouvelles autorités ainsi que les populations lui réservent un accueil chaleureux et triomphal. Un communiqué a été lu dans ce sens à la télévision nationale. Selon la presse guinéenne, le président sénégalais, Abdoulaye Wade devait rencontrer le chef de la junte et les membres du CNDD.
Pour rappel, le chef de l’Etat sénégalais a été le premier président à soutenir la junte militaire dès le coup d’Etat du 23
décembre dernier. Abdoulaye Wade avait ainsi invité la communauté internationale à ne pas fustiger la junte et de prendre ses autorités "aux mots".
En effet, la junte militaire au pouvoir à Conakry a envoyé ce mardi une délégation auprès du Président malien Amadou Toumani Touré. Cette délégation conduite par le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Général Mamadouba Toto Camara a tenté de faire croire aux autorités maliennes que ce qui s’est passé chez eux n’est pas un putsch. "Nous disons à l'opinion internationale que ce qui s'est passé en Guinée n’est pas du tout un coup d'État. L'Assemblée nationale n’avait pas de légitimité pour assurer la transition", a déclaré le ministre guinéen de la
Sécurité et de la protection civile.
Le Général Mamadouba Toto Camara a, ainsi, justifié la non application de la Constitution guinéenne et a rappelé les promesses de la junte militaire au pouvoir à Conakry."Si on avait tenté d’appliquer la Constitution, le peuple n’allait pas accepter. J'ai expliqué tout cela au président ainsi que les orientations du CNDD (Conseil National pour la Démocratie et le Développement) qui quittera le pouvoir en 2010. Cette échéance coïncide avec la fin du mandat du président défunt, Lansana Conté. Nous sommes prêts à mettre en place un gouvernement qui sera conduit par un civil", a ajouté le Général Mamadouba Toto Camara. Ce dernier a donné comme gage la nomination d’un civil à la tête du gouvernement à savoir Kabiné Komara. Le chef de la délégation guinéenne a, aussi, indiqué que le processus de remettre la Guinée Conakry sur la voie démocratique est en cours "puisqu’après les élections législatives, nous allons régler la question de la Constitution, organiser les élections présidentielles et passer le pouvoir aux civils".
Après l’étape de Bamako, le Général Mamadouba Toto Camara a été en Guinée Bissau. Lui et les membres de sa délégation se sont entretenus avec le président Bissau guinée, Joao Bernardo Vieira dit "Nino". Le 1er vice président du conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), Mamadouba Toto Camara et les membres de sa délégation vont, par ailleurs se rendre au Libéria pour rencontrer Ellen Johnson Sirleaf avant de regagner Conakry.
Toujours dans le cadre de cette offensive diplomatique, le président sénégalais, Abdoulaye Wade a failli être le premier chef d’Etat à rendre visite la junte militaire au pouvoir. Sa visite était annoncée ce mercredi 31 décembre à 10h à Conakry avant qu’elle soit reportée, selon son protocole, à une date ultérieure.
Le chef de la junte militaire, Moussa Dadis Camara avait même donné des instructions fermes pour que les nouvelles autorités ainsi que les populations lui réservent un accueil chaleureux et triomphal. Un communiqué a été lu dans ce sens à la télévision nationale. Selon la presse guinéenne, le président sénégalais, Abdoulaye Wade devait rencontrer le chef de la junte et les membres du CNDD.
Pour rappel, le chef de l’Etat sénégalais a été le premier président à soutenir la junte militaire dès le coup d’Etat du 23
décembre dernier. Abdoulaye Wade avait ainsi invité la communauté internationale à ne pas fustiger la junte et de prendre ses autorités "aux mots".
Autres articles
-
Burkina Faso : le régime militaire envisage de rétablir la peine de mort
-
RDC: la justice malade d’un «manque de volonté politique»
-
L'Algérie dément vouloir prendre des mesures «restrictives» au commerce avec la France
-
Élection de Trump: de l'économie aux questions internationales, l'immense influence d'Elon Musk
-
Algérie: libération du journaliste Ihsane El Kadi et d'une dizaine de détenus d'opinion