Fatou Bensouda, procureur adjoint de la Cour pénale internationale (CPI).
Fatou Bensouda, procureur adjoint de la Cour pénale internationale, est arrivée mercredi 17 février 2010 au soir à Conakry. Elle devrait y rester trois jours, le temps de recueillir des élements d'information sur le travail de la justice guinéenne à propos des massacres commis au stade le 28 septembre dernier. Selon le rapport de la commission d'enquête des Nations unies, des crimes contre l'humanité ont été commis par les bérets rouges guinéens, qui ont procédé à des tueries et des viols massifs. La Guinée a chargé trois magistrats de mener des enquêtes et le ministre de la Justice, le colonel Siba Lohalamou a promis que les coupables seraient châtiés.
Manifestement, les autorités guinéennes sont décidées à montrer à la Cour pénale internationale qu'elles ne restent pas les bras croisés. Il y a une semaine, trois magistrats ont été chargés d'enquêter sur les massacres du 28 septembre, d'identifier leurs auteurs et de les traduire en justice.
Le ministre de la Justice a d'ailleurs assuré les responsables de la CPI déjà présents à Conakry que le travail serait mené à son terme. Une promesse que les magistrats de La Haye ne prennent pas pour argent comptant. Leur message aux autorités guinéennes est simple : « Si vous ne faites pas votre travail, alors nous interviendrons ».
Selon une source officieuse, la CPI laisserait quelques mois, six au maximum, aux magistrats guinéens pour faire leur preuve. Le procureur adjoint, Fatou Bensouda, vient donc à Conakry non pas pour enquêter en tant que tel sur les massacres du 28 septembre mais pour recueillir suffisamment d'informations afin de pouvoir juger, le moment venu, de la qualité du travail des magistrats guinéens. Ceux-ci pourront-il travailler librement et en toute indépendance ? C'est la question fondamentale, surtout dans le contexte actuel de la Guinée.
Certaines des personnes citées dans les rapports de l'ONG Human Rights Watch et de l'ONU, comme Claude Pivi et Moussa Tiegboro Camara, viennent d'être promues au sein du cabinet présidentiel de Sékouba Konaté. Une décision qui « choque » l'ONG Human Rights Watch et qui n'a pas échappé aux magistrats de la CPI.
Manifestement, les autorités guinéennes sont décidées à montrer à la Cour pénale internationale qu'elles ne restent pas les bras croisés. Il y a une semaine, trois magistrats ont été chargés d'enquêter sur les massacres du 28 septembre, d'identifier leurs auteurs et de les traduire en justice.
Le ministre de la Justice a d'ailleurs assuré les responsables de la CPI déjà présents à Conakry que le travail serait mené à son terme. Une promesse que les magistrats de La Haye ne prennent pas pour argent comptant. Leur message aux autorités guinéennes est simple : « Si vous ne faites pas votre travail, alors nous interviendrons ».
Selon une source officieuse, la CPI laisserait quelques mois, six au maximum, aux magistrats guinéens pour faire leur preuve. Le procureur adjoint, Fatou Bensouda, vient donc à Conakry non pas pour enquêter en tant que tel sur les massacres du 28 septembre mais pour recueillir suffisamment d'informations afin de pouvoir juger, le moment venu, de la qualité du travail des magistrats guinéens. Ceux-ci pourront-il travailler librement et en toute indépendance ? C'est la question fondamentale, surtout dans le contexte actuel de la Guinée.
Certaines des personnes citées dans les rapports de l'ONG Human Rights Watch et de l'ONU, comme Claude Pivi et Moussa Tiegboro Camara, viennent d'être promues au sein du cabinet présidentiel de Sékouba Konaté. Une décision qui « choque » l'ONG Human Rights Watch et qui n'a pas échappé aux magistrats de la CPI.
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