Guinée : Le Président Alpha Condé, « je vais frapper avant les législatives, dès la semaine prochaine… »

« Je préfère des jeunes cadres inexpérimentés honnêtes à des cadres expérimentés voleurs », a signalé le président de la République.
Ces gens, a promis Alpha Condé, non seulement ils seront radiés, mais ils vont être sanctionnés sévèrement. « Pendant que les autres serrent la ceinture, eux ils veulent piller la Guinée. Comment imiter la signature du ministre des Finances pour aller sortir 13 milliards à la Banque Centrale », a-t-il justifié sa décision, selon les journaux locaux.

Pour le premier magistrat de la République de Guinée, les sanctions vont s’élargir sur tout ministre coupable de mauvaise gestion. Et il (Alpha Condé) a promis une deuxième fois de faire partir certains membres du gouvernement. « Je vais surveiller la gestion de tous les ministres. Tout ministre dont la gestion sera contraire à notre idéal partira du gouvernement », a-t-il annoncé.
Contrairement à ce que pourraient penser certains, le président Condé dira qu’il ne s’inscrit pas dans une politique électorale. « Je n’ai pas peur… Il ne faut pas que les gens pensent qu’il n’y aura pas de remaniement avant les élections législatives. Ceux qui pensent cela se trompent. Nous n’allons plus laisser que l’image de la Guinée se détériore », a dit Alpha Condé.

« Les élections législatives, ce n’est pas ma préoccupation. Le peuple me jugera en fonction des résultats. Donc, si les gens croient qu’ils ne peuvent pas être frappés jusqu’aux élections législatives, ils vont être surpris la semaine prochaine. Beaucoup disent, il faut voler maintenant, après les élections législatives il va frapper. Mais je vais frapper avant les législatives, dès la semaine prochaine. Je dis, que je préfère des jeunes cadres inexpérimentés honnêtes à des cadres expérimentés voleurs. Les gens croient que c’est des mots. Mais attendez de voir d’ici le dimanche prochain vous verrez les décisions », a-t-il ajouté.

Le combat est lancé pour dénicher les « voleurs de deniers publics ». Pour l’heure, la République de Guinée n’a toujours pas réussi à organiser sa première élection Législative sous l’ère d’un régime démocratique.