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Guinée : Le second tour de la présidentielle différé


Le second tour de l'élection présidentielle en Guinée, programmé le 18 juillet, n'aura pas lieu avant la fin du mois au plus tôt, a annoncé jeudi soir la commission électorale.



Guinée : Le second tour de la présidentielle différé



La commission explique que le scrutin ne peut avoir lieu moins de 14 jours après la décision que doit rendre la Cour suprême sur la validité du premier tour.
"En principe, la date du second tour va être fixée à 14 jours après la proclamation des résultats proclamés par la Cour suprême", a dit Foumba Kourouma, porte-parole de la commission électorale (CENI).

Au premier tour, le 27 juin, l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo est arrivé en tête avec près de 40% des voix, à l'opposant Alpha Condé, second avec autour de 20%.
Cette élection est considérée comme la meilleure chance d'assister à un scrutin libre et démocratique en Guinée depuis l'indépendance, en 1958. Les observateurs électoraux se sont dit satisfaits du déroulement du premier tour, l'ambassade américaine à Conakry jugeant qu'il s'était "extraordinairement bien passé".

Mais plusieurs partis dont les candidats ont été éliminés de la course ont contesté les résultats des urnes et saisi la Cour suprême. Alpha Condé a lui aussi posé réclamation.
Ils disposaient pour ce faire d'un délai de huit jours à compter de lundi dernier. La Cour suprême doit ensuite rendre son verdict dans les trois jours, ce qui porte au 16 juillet. Avec le délai de 14 jours spécifié jeudi soir par la commission électorale, le second tour ne pourra donc avoir lieu avant le 30 juillet.

Foumba Kourouma, de la commission électorale, a précisé que ce délai de 14 jours était inscrit dans la loi électorale en vigueur en Guinée.

Un diplomate a estimé que ce report ne devrait pas inquiéter outre mesure la communauté internationale. "Nous ne sommes pas obsédés par la date exacte, mais plutôt par le fait que l'élection ait lieu rapidement et dans les meilleures circonstances", a-t-il dit.

Lundi, les forces de sécurité ont dû faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants qui protestaient contre les fraudes présumées, en dépit de l'interdiction frappant les rassemblements publics.

L'Express

Vendredi 9 Juillet 2010 - 16:53


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