Au son de l'ambulance qui transporte les corps des manifestants décédés la semaine dernière, la foule réclame justice pour les deux derniers décès en date et pour tous les autres. « A cette manifestation, deux jeunes ont été assassinés par balle tout simplement parce qu’on s’est levé pour dire qu’on veut avoir la sécurité, qu’on veut avoir la justice, qu’on veut avoir des élections dans ce pays. On ne peut pas se faire tuer parce qu’on a réclamé nos droits, s'indigne-t-il. Nous sommes prêts à faire des manifestations pacifiques jusqu’à la satisfaction de nos revendications. »
Du centre-ville à la mosquée et au cimetière de Bambetto pour l'enterrement des deux jeunes, le cortège traverse la capitale. En tête, Cellou Dalein Diallo. De son véhicule, entouré de ses gardes du corps, le chef de file de l'opposition dénonce l'impunité des forces de sécurité guinéennes. « Une bavure, ça arrive dans n’importe quel pays, mais lorsqu’il y a bavure, il y a enquête. Ici, c’est devenu une réalité à laquelle on est confronté chaque fois qu’on organise des marches pacifiques. Au point que nous avons aujourd’hui plus de 80 jeunes qui ont été tués à bout portant lors des manifestations pacifiques », affirme-t-il.
De son côté, le porte-parole du gouvernement assure que ces « dérapages ou bavures possibles », dit-il, se déroulent en marge des manifestations, souvent sur le chemin du retour des manifestants.
Du centre-ville à la mosquée et au cimetière de Bambetto pour l'enterrement des deux jeunes, le cortège traverse la capitale. En tête, Cellou Dalein Diallo. De son véhicule, entouré de ses gardes du corps, le chef de file de l'opposition dénonce l'impunité des forces de sécurité guinéennes. « Une bavure, ça arrive dans n’importe quel pays, mais lorsqu’il y a bavure, il y a enquête. Ici, c’est devenu une réalité à laquelle on est confronté chaque fois qu’on organise des marches pacifiques. Au point que nous avons aujourd’hui plus de 80 jeunes qui ont été tués à bout portant lors des manifestations pacifiques », affirme-t-il.
De son côté, le porte-parole du gouvernement assure que ces « dérapages ou bavures possibles », dit-il, se déroulent en marge des manifestations, souvent sur le chemin du retour des manifestants.
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