Kamala Harris a concédé mercredi après-midi sa défaite électorale face à Donald Trump lors d'un discours à Washington durant lequel la vice-présidente démocrate sortante s'est engagée à une transition pacifique avec son rival républicain tout en promettant de continuer à lutter pour la démocratie.
Admettant que l'issue du scrutin n'est « pas celle espérée », en épilogue d'une courte campagne électorale après la mise en retrait du président sortant Joe Biden fin juillet, Kamala Harris a exprimé son intention de ne « pas abandonner » le combat qui a animé sa campagne.
Admettant que l'issue du scrutin n'est « pas celle espérée », en épilogue d'une courte campagne électorale après la mise en retrait du président sortant Joe Biden fin juillet, Kamala Harris a exprimé son intention de ne « pas abandonner » le combat qui a animé sa campagne.
« Le résultat de cette élection n'est pas ce que nous voulions, pas ce pour quoi nous nous sommes battus, pas ce pour quoi nous avons voté », a déclaré la vice-présidente lors de son discours, affirmant que la « lumière de la promesse de l'Amérique brillera toujours [...] tant que nous n'abandonnons pas et que nous continuons à nous battre. »
Devant des milliers de partisans rassemblés devant l'emblématique université Howard, qui accueille traditionnellement des étudiants afro-américains, la vice-présidente sortante a promis de continuer à se battre pour les droits des femmes, contre la violence par armes à feu et « pour la dignité que toute personne mérite. » Après son discours, Kamala Harris « a été une partenaire incroyable » a déclaré Joe Biden mercredi dans un communiqué, en saluant « l'intégrité, le courage et le tempérament » de la vice-présidente après sa sèche défaite face à Donald Trump. « Elle va continuer à être une dirigeante que nos enfants admireront pendant des générations, tandis qu'elle imprimera sa marque sur l'avenir de l'Amérique », a ajouté le président américain, dont c'est la première déclaration personnelle depuis l'élection, et qui doit s'adresser jeudi aux Américains.
Dans la ville, où Kamala Harris est arrivée en tête avec plus de 62 %, on accuse le coup. « Les gros mots ont volé chez moi la nuit dernière. Rien que d’en parler, j’ai les larmes aux yeux. C’est terrible... », explique une électrice, dépitée. « J’espère que ça ne sera pas aussi dramatique que durant son premier mandat. En tant que jeune femme, je suis vraiment inquiète », souhaite une autre.
Ces électeurs déçus, parfois en colère, estiment que les démocrates devraient se poser des questions sur leur choix et leur stratégie de campagne. « On les a trop entendus dire “On n’est pas Trump, vous devez voter pour nous”, mais personne ne veut être coincé et obligé à voter comme ci ou comme ça », s'exclame une autre électrice.
Maggie, également électrice démocrate, ne cache pas sa colère envers le parti démocrate. « Je déteste le fait que Trump ait gagné, même si je ne suis pas fan d’Harris et de certaines de ses positions, mais je suis tellement en colère que Trump soit passé. C’était littéralement facile et les démocrates ont merdé ! »
« Les démocrates sont champions quand il s’agit de perdre. Et puis ils vont blâmer tout le monde pour leur mauvaise campagne. Généralement, ça tombe sur une des minorités comme si c'étaient elles les responsables », dénonce une habitante de Detroit.
Joe Biden s’est-il retiré trop tard ? Kamala Harris était-elle la bonne candidate ? Son programme était-il assez clair ? Ce sont certaines des questions auxquelles les démocrates vont justement devoir répondre dans les semaines et mois à venir.
Devant des milliers de partisans rassemblés devant l'emblématique université Howard, qui accueille traditionnellement des étudiants afro-américains, la vice-présidente sortante a promis de continuer à se battre pour les droits des femmes, contre la violence par armes à feu et « pour la dignité que toute personne mérite. »
Elle a fait savoir qu'elle avait appelé Donald Trump pour le féliciter pour sa victoire électorale, ajoutant s'être engagée auprès de son rival républicain à une passation pacifique du pouvoir. « Nous aiderons [Donald Trump] et son équipe dans la transition et nous nous engagerons dans un transfert pacifique du pouvoir », a déclaré la candidate démocrate.
Des démocrates dépités et en colère contre leur parti
À Detroit, les électeurs du parti démocrate espèrent que des leçons seront tirées de cette défaite, relate notre envoyée spéciale sur place, Loubna Anaki.Dans la ville, où Kamala Harris est arrivée en tête avec plus de 62 %, on accuse le coup. « Les gros mots ont volé chez moi la nuit dernière. Rien que d’en parler, j’ai les larmes aux yeux. C’est terrible... », explique une électrice, dépitée. « J’espère que ça ne sera pas aussi dramatique que durant son premier mandat. En tant que jeune femme, je suis vraiment inquiète », souhaite une autre.
Ces électeurs déçus, parfois en colère, estiment que les démocrates devraient se poser des questions sur leur choix et leur stratégie de campagne. « On les a trop entendus dire “On n’est pas Trump, vous devez voter pour nous”, mais personne ne veut être coincé et obligé à voter comme ci ou comme ça », s'exclame une autre électrice.
Maggie, également électrice démocrate, ne cache pas sa colère envers le parti démocrate. « Je déteste le fait que Trump ait gagné, même si je ne suis pas fan d’Harris et de certaines de ses positions, mais je suis tellement en colère que Trump soit passé. C’était littéralement facile et les démocrates ont merdé ! »
« Les démocrates sont champions quand il s’agit de perdre. Et puis ils vont blâmer tout le monde pour leur mauvaise campagne. Généralement, ça tombe sur une des minorités comme si c'étaient elles les responsables », dénonce une habitante de Detroit.
Joe Biden s’est-il retiré trop tard ? Kamala Harris était-elle la bonne candidate ? Son programme était-il assez clair ? Ce sont certaines des questions auxquelles les démocrates vont justement devoir répondre dans les semaines et mois à venir.
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