Par ordonnance, le président de la transition, le général Sékouba Konaté, vient de nommer Hadja Rabiatou Serah Diallo présidente du Conseil national de la transition (CNT). Ce conseil sera chargé de légiférer, l’Assemblée nationale ayant été dissoute en décembre 2008, lorsque les militaires se sont emparés du pouvoir après la mort du président Lansana Conté.
L’ordonnance a été lue lundi soir sur les antennes des médias d’Etat. Hadja Rabiatou aura à ses cotés deux vice-présidents. Le premier vice-président est Monseigneur Albert Gomez, du conseil chrétien de Guinée. Et l’imam El hadj Mamadou Saliou Sylla, ancien secrétaire général de la Ligue nationale islamique devient le deuxième vice-président du conseil national de la transition. Peu avant, une première ordonnance a été publiée pour la création du Conseil national de la transition qui devra comprendre 101 membres issus de toutes les sensibilités politiques, sociales, religieuses...
Une nomination attendue
Depuis quelques jours, le nom de la figure de proue du mouvement syndical guinéen et de la contestation du régime de Lansana Conté en 2007 était sur bien des lèvres. Nombre d’observateurs la pressentaient à la présidence du Conseil national de la transition à défaut d’avoir obtenu la tête du ministère de l’Administration du territoire et des affaires politiques, qui est le département de tutelle des élections en Guinée. Certaines indiscrétions indiquaient que la syndicaliste avait réclamé soit ce ministère, soit la présidence du Conseil national de la transition. Faute de quoi, elle n’entrerait pas dans le gouvernement de transition.
Hadja Rabiatou Serah Diallo, qui était candidate à la primature, avait été écartée au profit de l’opposant Jean-Marie Doré pour insuffisance de diplômes. Proposée pour devenir vice-Premier ministre du pays, Jean-Marie Doré, avait refusé sa présence à ce poste, arguant qu’il ne souhaitait pas être encadré par des vice-Premiers ministres. Une mise à l’écart qui avait créé quelques tensions au sein de la coalition des Forces vives (partis, syndicats, société civile), dont le chef du gouvernement de transition était auparavant le porte-parole.
La transition doit normalement mener la Guinée à sa première élection présidentielle libre depuis son indépendance en 1958.
Afrik.com
L’ordonnance a été lue lundi soir sur les antennes des médias d’Etat. Hadja Rabiatou aura à ses cotés deux vice-présidents. Le premier vice-président est Monseigneur Albert Gomez, du conseil chrétien de Guinée. Et l’imam El hadj Mamadou Saliou Sylla, ancien secrétaire général de la Ligue nationale islamique devient le deuxième vice-président du conseil national de la transition. Peu avant, une première ordonnance a été publiée pour la création du Conseil national de la transition qui devra comprendre 101 membres issus de toutes les sensibilités politiques, sociales, religieuses...
Une nomination attendue
Depuis quelques jours, le nom de la figure de proue du mouvement syndical guinéen et de la contestation du régime de Lansana Conté en 2007 était sur bien des lèvres. Nombre d’observateurs la pressentaient à la présidence du Conseil national de la transition à défaut d’avoir obtenu la tête du ministère de l’Administration du territoire et des affaires politiques, qui est le département de tutelle des élections en Guinée. Certaines indiscrétions indiquaient que la syndicaliste avait réclamé soit ce ministère, soit la présidence du Conseil national de la transition. Faute de quoi, elle n’entrerait pas dans le gouvernement de transition.
Hadja Rabiatou Serah Diallo, qui était candidate à la primature, avait été écartée au profit de l’opposant Jean-Marie Doré pour insuffisance de diplômes. Proposée pour devenir vice-Premier ministre du pays, Jean-Marie Doré, avait refusé sa présence à ce poste, arguant qu’il ne souhaitait pas être encadré par des vice-Premiers ministres. Une mise à l’écart qui avait créé quelques tensions au sein de la coalition des Forces vives (partis, syndicats, société civile), dont le chef du gouvernement de transition était auparavant le porte-parole.
La transition doit normalement mener la Guinée à sa première élection présidentielle libre depuis son indépendance en 1958.
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