Le parquet général près de la Cour d'appel de Conakry avait annoncé avoir donné des instructions aux différents parquets d'instance « afin d'ouvrir des enquêtes minutieuses et complètes » sur les disparitions des deux leaders du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) de Guinée, Oumar Sylla alias Foniké Menguè, et Mamadou Billo Bah.
Mais, depuis quatre mois, le parquet se mure dans le silence et n'a pas communiqué sur l'avancement de l'enquête, ce que dénonce l’ONG Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat). « Il existe une réelle crainte que l’enquête ouverte en Guinée n’ait en réalité jamais commencée et qu’elle n’ait d’existence que de nom », déplore l'ONG.
Appel à une enquête indépendante
Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah ont été arrêtés le soir du 9 juillet. Selon des témoins, ils ont été appréhendés par des gendarmes et des militaires. Ils avaient déjà été arrêtés et avaient passé plusieurs mois en prison, sous la junte du CNRD, pour avoir appelé au retour à l'ordre constitutionnel.
Cette fois, les autorités guinéennes nient les avoir arrêtés. Le Premier ministre Bah Oury a déclaré en septembre à RFI « n'avoir pas encore d'informations sur le lieu où ils pourraient se trouver » et avoir « demandé aux structures judiciaires et aux forces de défense de poursuivre les enquêtes ».
L'Acat demande l'ouverture d'une enquête indépendante, avec une composante internationale, pour faire la lumière sur leur disparition.
Mais, depuis quatre mois, le parquet se mure dans le silence et n'a pas communiqué sur l'avancement de l'enquête, ce que dénonce l’ONG Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat). « Il existe une réelle crainte que l’enquête ouverte en Guinée n’ait en réalité jamais commencée et qu’elle n’ait d’existence que de nom », déplore l'ONG.
Appel à une enquête indépendante
Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah ont été arrêtés le soir du 9 juillet. Selon des témoins, ils ont été appréhendés par des gendarmes et des militaires. Ils avaient déjà été arrêtés et avaient passé plusieurs mois en prison, sous la junte du CNRD, pour avoir appelé au retour à l'ordre constitutionnel.
Cette fois, les autorités guinéennes nient les avoir arrêtés. Le Premier ministre Bah Oury a déclaré en septembre à RFI « n'avoir pas encore d'informations sur le lieu où ils pourraient se trouver » et avoir « demandé aux structures judiciaires et aux forces de défense de poursuivre les enquêtes ».
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