A la Délégation du pèlerinage de la mission Hadji du Sénégal, située à liberté 6 Extension prés du Camp Leclerc à Dakar, plus de 1.000 futurs pèlerins se réunissent pour effectuer une visite médicale dans une chaleur infernale qui sévit sur place. Las d’attendre, à chacun son heure de passage, les voyagistes prennent l’assaut la porte d’entrée de l’administration, malgré le refus des limiers venus maintenir l’ordre. C'est dans un désordre inexplicable que se passent les inscriptions.
Très en verve, ils lancent, « On est tous fatiguez ». Abdou Fall, 70 ans, visage embué de chaleur crache toute son amertume sur le déroulement des inscriptions. « Je suis venu de Saint louis (plus de 250 km de Dakar), depuis mercredi, vers les 5 heures du matin je me suis inscrit sur la liste. Mais j’ai passé la journée d’hier ici, dans la fatigue et dans la faim sans me faire consulter, et voila aujourd’hui je me bats devant la porte pour accéder », se désole t-il. Avant de s’en prendre aux organisateurs de la délégation « ces gens là font ce qu’ils veulent, ils ne font entrer que leur connaissance ».
Non loin, sous la bâche qui sert de salle d’attente, Madame Diaw s'étonne de ce qui se passe depuis ce matin. Assise aux bords de la porte de sortie, visage décrispé, la soixantaine au boubou vert, chapelet à la main décrit le « népotisme » sur la procédure des inscriptions. « Si tu ne connait pas quelqu’un ici, tu n’es pas sûr de te faire consulter dans les délais ou même de te faire respecter, vous voyez c’est à ça que se résume le Hadji », lâche-t-elle.
Très en verve, ils lancent, « On est tous fatiguez ». Abdou Fall, 70 ans, visage embué de chaleur crache toute son amertume sur le déroulement des inscriptions. « Je suis venu de Saint louis (plus de 250 km de Dakar), depuis mercredi, vers les 5 heures du matin je me suis inscrit sur la liste. Mais j’ai passé la journée d’hier ici, dans la fatigue et dans la faim sans me faire consulter, et voila aujourd’hui je me bats devant la porte pour accéder », se désole t-il. Avant de s’en prendre aux organisateurs de la délégation « ces gens là font ce qu’ils veulent, ils ne font entrer que leur connaissance ».
Non loin, sous la bâche qui sert de salle d’attente, Madame Diaw s'étonne de ce qui se passe depuis ce matin. Assise aux bords de la porte de sortie, visage décrispé, la soixantaine au boubou vert, chapelet à la main décrit le « népotisme » sur la procédure des inscriptions. « Si tu ne connait pas quelqu’un ici, tu n’es pas sûr de te faire consulter dans les délais ou même de te faire respecter, vous voyez c’est à ça que se résume le Hadji », lâche-t-elle.
Toutefois, du coté de la délégation il a fallu qu’on évoque le mot « traitement de faveur » envers certains pour se faire couper avant de terminer la parole. Le coordonnateur Pape Amadou Samb ainsi que la cellule de communication à sa tète Abdou Aziz Mbaye balaient d’un revers de main cette supputation des pèlerins.
« Vous savez il est difficile de faire avec les Sénégalais. Sans discipline rien ne peut se faire », tonne le coordonnateur. Et le sieur Mbaye à son tour de donner les raisons d’un tel agissement de ses pèlerins à la quête de papier soit sanitaire ou administratif. « Ce qui s’est passé est que, depuis qu’on a annoncé que les inscriptions débutent le 10 avril, les pèlerins se sont constitués en bande, dressant tout un chacun sa propre liste pour observer leur ordre d’arriver. Ce qui n’est pas une manière de procédé pur la maison. Et comme hier, on avait établit une liste de 540 personnes on a voulu l’achevé avant d’entamer une autre. Et c’est ce qui sont venus aujourd’hui avec leur liste qui ont créé la pagaille, alors qu’ils savaient pertinemment qu’ils n’allaient pas être admis. C’est ce qui c’est passé ».
Le départ du premier vol des pèlerins pour le lieu Saint de l’islam est prévu le 28 juillet prochain, le dernier vol retour étant programmé pour le 22 août. Les voyagistes verront en revanche leur quota passer de 10.860 pèlerins en 2018 à 11.000 en 2019, une évolution née entre autres de la baisse du quota de l’Etat de 2.000 à 1.860 pèlerins.
« Vous savez il est difficile de faire avec les Sénégalais. Sans discipline rien ne peut se faire », tonne le coordonnateur. Et le sieur Mbaye à son tour de donner les raisons d’un tel agissement de ses pèlerins à la quête de papier soit sanitaire ou administratif. « Ce qui s’est passé est que, depuis qu’on a annoncé que les inscriptions débutent le 10 avril, les pèlerins se sont constitués en bande, dressant tout un chacun sa propre liste pour observer leur ordre d’arriver. Ce qui n’est pas une manière de procédé pur la maison. Et comme hier, on avait établit une liste de 540 personnes on a voulu l’achevé avant d’entamer une autre. Et c’est ce qui sont venus aujourd’hui avec leur liste qui ont créé la pagaille, alors qu’ils savaient pertinemment qu’ils n’allaient pas être admis. C’est ce qui c’est passé ».
Le départ du premier vol des pèlerins pour le lieu Saint de l’islam est prévu le 28 juillet prochain, le dernier vol retour étant programmé pour le 22 août. Les voyagistes verront en revanche leur quota passer de 10.860 pèlerins en 2018 à 11.000 en 2019, une évolution née entre autres de la baisse du quota de l’Etat de 2.000 à 1.860 pèlerins.
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