Le président haïtien Jocelerme Privert a lancé un appel au calme lundi matin avant la publication des résultats du premier tour de la présidentielle, prévue pour la fin de journée.
"Le recours à des actes de violence ne peut que gâcher les fruits de cette belle journée que nous avons tous construits ce jour du 20 novembre 2016", a déclaré Jocelerme Privert au palais présidentiel.
Le scrutin du 20 novembre, qui s'est déroulé sans incident majeur, est une étape indispensable pour permettre au pays de retourner à l'ordre constitutionnel, après l'annulation du premier tour de la présidentielle tenu en octobre 2015.
Près de 6,2 millions d'électeurs haïtiens étaient appelés aux urnes pour élire le président ainsi que des députés et des sénateurs.
Sur les vingt-sept candidats briguant la présidence, quatre avaient prétendu pouvoir l'emporter dès le premier tour: Jovenel Moïse, choisi par l'ex-chef de l'Etat Michel Martelly pour représenter son parti PHTK (Parti haïtien Tèt kale); Jude Célestin de la Ligue alternative pour le progrès et l'émancipation haïtienne (Lapeh); Moïse-Jean Charles pour le parti Pitit Dessalines, et Maryse Narcisse, candidate de Fanmi Lavalas et porte-parole de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide.
Dès le lendemain du scrutin, le PHTK et les partisans de Fanmi Lavalas ont chacun proclamé la victoire de leur candidat au premier tour, des déclarations prématurées qui ont été critiquées par la communauté internationale.
La proclamation des résultats risquant de susciter des tensions, le président a appelé tous les acteurs impliqués à respecter la loi.
"Mes compatriotes, notre pays vit un moment dramatique: il a besoin d'apaisement social, il a besoin de calme, de sérénité et de paix et tranquillité" a solennellement déclaré lundi Jocelerme Privert. "Mes frères et soeurs, je vous invite tous à utiliser les voies de recours prévues par le décret électoral et les provisions constitutionnelles pour la défense de vos droits légitimes" a-t-il ajouté.
La loi offre en effet aux candidats la possibilité de contester devant les tribunaux électoraux les résultats, qui vont être annoncés cet après-midi.
Les résultats définitifs du scrutin seront publiés le 29 décembre, selon le calendrier du Conseil électoral provisoire.
Les scrutins présidentiel et législatif avaient été organisés en 2015 mais, à cause d'actes de violence et face à des preuves de fraudes massives, les autorités avaient annulé la présidentielle et une partie des élections parlementaires.
M. Martelly, élu président en 2011 et dont le mandat arrivait à terme, n'a de ce fait pas transmis le pouvoir à un successeur élu au suffrage universel. Le parlement a élu en février Jocelerme Privert, alors président du Sénat, au poste de président provisoire.
Reprogrammé pour le 9 octobre, le premier tour de la présidentielle a dû être reporté à cause du passage de l'ouragan dévastateur Matthew sur le sud du pays le 4 octobre. Il a fait plus de 540 morts.
"Le recours à des actes de violence ne peut que gâcher les fruits de cette belle journée que nous avons tous construits ce jour du 20 novembre 2016", a déclaré Jocelerme Privert au palais présidentiel.
Le scrutin du 20 novembre, qui s'est déroulé sans incident majeur, est une étape indispensable pour permettre au pays de retourner à l'ordre constitutionnel, après l'annulation du premier tour de la présidentielle tenu en octobre 2015.
Près de 6,2 millions d'électeurs haïtiens étaient appelés aux urnes pour élire le président ainsi que des députés et des sénateurs.
Sur les vingt-sept candidats briguant la présidence, quatre avaient prétendu pouvoir l'emporter dès le premier tour: Jovenel Moïse, choisi par l'ex-chef de l'Etat Michel Martelly pour représenter son parti PHTK (Parti haïtien Tèt kale); Jude Célestin de la Ligue alternative pour le progrès et l'émancipation haïtienne (Lapeh); Moïse-Jean Charles pour le parti Pitit Dessalines, et Maryse Narcisse, candidate de Fanmi Lavalas et porte-parole de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide.
Dès le lendemain du scrutin, le PHTK et les partisans de Fanmi Lavalas ont chacun proclamé la victoire de leur candidat au premier tour, des déclarations prématurées qui ont été critiquées par la communauté internationale.
La proclamation des résultats risquant de susciter des tensions, le président a appelé tous les acteurs impliqués à respecter la loi.
"Mes compatriotes, notre pays vit un moment dramatique: il a besoin d'apaisement social, il a besoin de calme, de sérénité et de paix et tranquillité" a solennellement déclaré lundi Jocelerme Privert. "Mes frères et soeurs, je vous invite tous à utiliser les voies de recours prévues par le décret électoral et les provisions constitutionnelles pour la défense de vos droits légitimes" a-t-il ajouté.
La loi offre en effet aux candidats la possibilité de contester devant les tribunaux électoraux les résultats, qui vont être annoncés cet après-midi.
Les résultats définitifs du scrutin seront publiés le 29 décembre, selon le calendrier du Conseil électoral provisoire.
Les scrutins présidentiel et législatif avaient été organisés en 2015 mais, à cause d'actes de violence et face à des preuves de fraudes massives, les autorités avaient annulé la présidentielle et une partie des élections parlementaires.
M. Martelly, élu président en 2011 et dont le mandat arrivait à terme, n'a de ce fait pas transmis le pouvoir à un successeur élu au suffrage universel. Le parlement a élu en février Jocelerme Privert, alors président du Sénat, au poste de président provisoire.
Reprogrammé pour le 9 octobre, le premier tour de la présidentielle a dû être reporté à cause du passage de l'ouragan dévastateur Matthew sur le sud du pays le 4 octobre. Il a fait plus de 540 morts.
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