L’objectif du projet est d’abord de contrôler les appels internationaux intrants. Selon un cadre de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), ce projet permet de « lutter contre les fraudes des prestataires non titulaires d’une licence ».
Ensuite, le Sénégal voudrait surtaxer les appels intrants et utiliser ses bénéfices, estimés à 60 milliards de F Cfa par an, pour constituer un fonds lequel permettrait de financer plusieurs projets notamment le plan Takaal, dans le secteur de l’énergie.
Mais à peine annoncé, le projet de surtaxe téléphonique suscite de fortes réticences au sein de la Sonatel, le principal opérateur du pays. Les travailleurs craignent que cette mesure n’entraîne une baisse de la consommation.
« Ce qui pose problème c’est le principe d’augmenter [les tarifs, NDLR] » s’insurge Mamadou Aïdara Diop, le coordonnateur de l’intersyndicale de la Sonatel. « La hausse va se répercuter sur le trafic international intrant : les gens vont s’ajuster en diminuant le budget de téléphone, c’est donc le chiffre d’affaires de Sonatel qui va être impacté » s’inquiète le syndicaliste. Il y aura une chute de nos revenus provenant du trafic international, or c’est un des aspects qui conforte les résultats de Sonatel, poursuit-il Donc à moyen terme, cela va réduire nos résultats, nos capacités d’investissements, et à moyen terme, peut être une réduction de nos effectifs ».
Pour protéger les intérêts de leur entreprise, les travailleurs affirment être déterminés à empêcher que le décret sur les appels internationaux soit adopté sous cette forme.
Le gouvernement a pour sa part annoncé qu’il convoquera une autre réunion avec les partenaires sociaux pour préciser la répartition des fonds collectés à partir de cette taxe.
Un projet similaire avait déjà été appliqué en juin 2010 et avait provoqué la colère des travailleurs de la Sonatel, le principal opérateur de téléphonie, qui avait constaté une baisse de ses bénéfices.
France Télécom est l'actionnaire majoritaire (42%) de la Sonatel. Le président Abdoulaye Wade a annoncé plusieurs fois qu'il voulait renationaliser l'entreprise.
Source:Rfi
Ensuite, le Sénégal voudrait surtaxer les appels intrants et utiliser ses bénéfices, estimés à 60 milliards de F Cfa par an, pour constituer un fonds lequel permettrait de financer plusieurs projets notamment le plan Takaal, dans le secteur de l’énergie.
Mais à peine annoncé, le projet de surtaxe téléphonique suscite de fortes réticences au sein de la Sonatel, le principal opérateur du pays. Les travailleurs craignent que cette mesure n’entraîne une baisse de la consommation.
« Ce qui pose problème c’est le principe d’augmenter [les tarifs, NDLR] » s’insurge Mamadou Aïdara Diop, le coordonnateur de l’intersyndicale de la Sonatel. « La hausse va se répercuter sur le trafic international intrant : les gens vont s’ajuster en diminuant le budget de téléphone, c’est donc le chiffre d’affaires de Sonatel qui va être impacté » s’inquiète le syndicaliste. Il y aura une chute de nos revenus provenant du trafic international, or c’est un des aspects qui conforte les résultats de Sonatel, poursuit-il Donc à moyen terme, cela va réduire nos résultats, nos capacités d’investissements, et à moyen terme, peut être une réduction de nos effectifs ».
Pour protéger les intérêts de leur entreprise, les travailleurs affirment être déterminés à empêcher que le décret sur les appels internationaux soit adopté sous cette forme.
Le gouvernement a pour sa part annoncé qu’il convoquera une autre réunion avec les partenaires sociaux pour préciser la répartition des fonds collectés à partir de cette taxe.
Un projet similaire avait déjà été appliqué en juin 2010 et avait provoqué la colère des travailleurs de la Sonatel, le principal opérateur de téléphonie, qui avait constaté une baisse de ses bénéfices.
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Source:Rfi
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