C’est peut-être une question très poussée mais qui peut-être posée relativement à une dernière information publiée par l’Ambassade de la France au Sénégal. Elle a annulé un point de presse du ministre français de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales sans autre précision. Brice Hortefeux devait faire face à la presse ce dimanche à 18 heures.
M. Hortefeux est à Dakar depuis samedi pour représenter le chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy aux festivités marquant le cinquantenaire de l’indépendance du Sénégal.
Il s’agit peut-être pour Mr Hortefeux d’éviter de parler de ce sujet avec la presse nationale et internationale avant le début des négociations entre les deux pays pour la mise en œuvre concrète de ce retrait. Comme l’ont indiqué les deux chefs d’Etat. Le Président Wade a dit dans son adresse à la Nation : «s’agissant des délais de libération de ces bases, je demande au Premier Ministre et au Chef d’Etat Major Général de l’Armée d’entamer des pourparlers avec la partie française».
Auparavant, le Président Sarkozy dans une lettre adressée à son homologue sénégalais pour les besoins de la fête de l’indépendance, avait indiqué : «j’ai souhaité que cette étape importante de votre histoire nationale se traduise également par une étape importante dans notre relation à laquelle j’attache le plus grand prix et dont je souhaite qu’elle soit plus résolument partenariale. C’est pourquoi, j’ai pris l’initiative de la renégociation de notre accord de défense de 1974, par lequel le Sénégal a souverainement consenti à la France l’usage de certaines installations militaires sur son sol ».
Après la déclaration de Sarkozy sur la question depuis l’Afrique du Sud, un pays qui n’est pas concerné, la visite du ministre français de la Défense, Edgar Morin à Dakar, le Président Wade y est allé plus vite en déclarant à la face du monde, le départ des bases militaires. Et c’est au moment où des chefs d’Etats des pays concernés sont chez-nous pour les besoins de la fête du 4 avril, le Gabon notamment.
L’importance de cette question explique certainement l’attitude de l’Ambassade car dans ce contexte, il s’agit de maintenir les bonnes relations historiques et de coopération dans l’intérêt des deux pays. Et c’est un souhait exprimé par les deux chefs d’Etat.
Finalement tout peut-être lié à l’attitude du Président sénégalais très engagé pour une Afrique totalement libre et ses projections d’unité au niveau régional et continental.
Les éléments de ces bases françaises à Dakar ont défilé aujourd’hui à côté de leurs homologues sénégalais, ce n’est pas peut-être le dernier défilé, mais autrement pour la prochaine fois.
M. Hortefeux est à Dakar depuis samedi pour représenter le chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy aux festivités marquant le cinquantenaire de l’indépendance du Sénégal.
Il s’agit peut-être pour Mr Hortefeux d’éviter de parler de ce sujet avec la presse nationale et internationale avant le début des négociations entre les deux pays pour la mise en œuvre concrète de ce retrait. Comme l’ont indiqué les deux chefs d’Etat. Le Président Wade a dit dans son adresse à la Nation : «s’agissant des délais de libération de ces bases, je demande au Premier Ministre et au Chef d’Etat Major Général de l’Armée d’entamer des pourparlers avec la partie française».
Auparavant, le Président Sarkozy dans une lettre adressée à son homologue sénégalais pour les besoins de la fête de l’indépendance, avait indiqué : «j’ai souhaité que cette étape importante de votre histoire nationale se traduise également par une étape importante dans notre relation à laquelle j’attache le plus grand prix et dont je souhaite qu’elle soit plus résolument partenariale. C’est pourquoi, j’ai pris l’initiative de la renégociation de notre accord de défense de 1974, par lequel le Sénégal a souverainement consenti à la France l’usage de certaines installations militaires sur son sol ».
Après la déclaration de Sarkozy sur la question depuis l’Afrique du Sud, un pays qui n’est pas concerné, la visite du ministre français de la Défense, Edgar Morin à Dakar, le Président Wade y est allé plus vite en déclarant à la face du monde, le départ des bases militaires. Et c’est au moment où des chefs d’Etats des pays concernés sont chez-nous pour les besoins de la fête du 4 avril, le Gabon notamment.
L’importance de cette question explique certainement l’attitude de l’Ambassade car dans ce contexte, il s’agit de maintenir les bonnes relations historiques et de coopération dans l’intérêt des deux pays. Et c’est un souhait exprimé par les deux chefs d’Etat.
Finalement tout peut-être lié à l’attitude du Président sénégalais très engagé pour une Afrique totalement libre et ses projections d’unité au niveau régional et continental.
Les éléments de ces bases françaises à Dakar ont défilé aujourd’hui à côté de leurs homologues sénégalais, ce n’est pas peut-être le dernier défilé, mais autrement pour la prochaine fois.
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