Elisabeth Lule, responsable de l’équipe de la campagne anti-Sida pour l’Afrique
La quinzième édition de la conférence internationale du sida et des maladies sexuellement transmissibles a permis aux experts de la banque mondiale de dresser un bilan de la lutte contre le sida et de décliner les nouvelles orientations qui vont s’opérer dans ce combat. Après avoir dénoncé les financements qui n’arrivaient pas aux vrais bénéficiaires, Elisabeth Lule, responsable de l’équipe de la campagne anti-sida pour l’Afrique a annoncé un arsenal de mesures devant conduire à des résultats probants.
Selon la responsable, la rationalisation des financements passe d’abord par la transparence et la traçabilité qui éviteront toute forme de corruption. Pour ce faire, un mécanisme d’obligation de rendre compte est mis en branle. Cependant, le panel de conférenciers a unanimement invité les populations à une remise en question sur le sida. «Il faut arrêter de nous blâmer, la stigmatisation, la discrimination et l’humiliation tuent plus que la maladie elle-même. Il faut attaquer le mal à la racine». Ce discours de Elisabeth Lule n’est pas entré dans l’oreille d’un sourd.
Des enseignants vivant avec le VIH Sida ont volontairement voulu partager avec les autres leurs expériences à travers un film intitulé «Courage et Espoir». L’émotion se lisait facilement sur les yeux des participants qui, devant les révélations de stigmatisation, discrimination et d’humiliation dont ces porteurs du virus ont été objets. Un standing ovation leur a été réservé une fois que les différents intervenants se sont rendus compte que ces héros se trouvaient dans la salle. Pour mieux attaquer cette question de la stigmatisation, l’enseignement du sida sera intégré dans les programmes scolaires afin de conscientiser les enfants sur les modes de protection.
Dans le même sillage, le représentant du ministre de l’éducation a révélé que depuis 2002, la date du 1e décembre est choisie pour parler du VIH/sida. La Banque Mondiale s’engage aussi à se battre pour la réhabilitation des droits humains aux côtés des personnes séropositives qui ont perdu leur travail. Pour atteindre ces objectifs, la banque mondiale compte travailler en synergie avec les organisations non gouvernementales ainsi que le secteur privé. Et Mme Lule de conclure : «l’échec n’est pas fatal, l’essentiel est de tirer les leçons et aller de l’avant».
Selon la responsable, la rationalisation des financements passe d’abord par la transparence et la traçabilité qui éviteront toute forme de corruption. Pour ce faire, un mécanisme d’obligation de rendre compte est mis en branle. Cependant, le panel de conférenciers a unanimement invité les populations à une remise en question sur le sida. «Il faut arrêter de nous blâmer, la stigmatisation, la discrimination et l’humiliation tuent plus que la maladie elle-même. Il faut attaquer le mal à la racine». Ce discours de Elisabeth Lule n’est pas entré dans l’oreille d’un sourd.
Des enseignants vivant avec le VIH Sida ont volontairement voulu partager avec les autres leurs expériences à travers un film intitulé «Courage et Espoir». L’émotion se lisait facilement sur les yeux des participants qui, devant les révélations de stigmatisation, discrimination et d’humiliation dont ces porteurs du virus ont été objets. Un standing ovation leur a été réservé une fois que les différents intervenants se sont rendus compte que ces héros se trouvaient dans la salle. Pour mieux attaquer cette question de la stigmatisation, l’enseignement du sida sera intégré dans les programmes scolaires afin de conscientiser les enfants sur les modes de protection.
Dans le même sillage, le représentant du ministre de l’éducation a révélé que depuis 2002, la date du 1e décembre est choisie pour parler du VIH/sida. La Banque Mondiale s’engage aussi à se battre pour la réhabilitation des droits humains aux côtés des personnes séropositives qui ont perdu leur travail. Pour atteindre ces objectifs, la banque mondiale compte travailler en synergie avec les organisations non gouvernementales ainsi que le secteur privé. Et Mme Lule de conclure : «l’échec n’est pas fatal, l’essentiel est de tirer les leçons et aller de l’avant».
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