Il s'agissait de la dernière étape pour l'inscription de la liberté garantie des femmes de recourir à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française, le scellement de la loi constitutionnelle adoptée lundi 4 mars par le Parlement.
Ce 8 mars 2024, à 12h00 (heure de Paris), Emmanuel Macron était au ministère de la Justice pour une cérémonie ouverte, aussi, au public. « Le sceau de la République scelle en ce jour un long combat pour la liberté », a lancé le président français devant les militantes féministes, personnalités et élus de tous bords. Dans le public aussi, des curieux, des touristes, des étudiants en droit venus participer à la « cérémonie populaire » souhaitée par l'Élysée. « C'est formidable », a glissé émue l'actrice Catherine Deneuve, signataire du Manifeste des 343 qui, en 1971, appela à légaliser l'avortement en France.
Sur l'estrade, devant le ministère de la Justice, la presse à sceller commandée en 1810 sous Napoléon a servi à nouveau. Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, l'a tourné pour apposer le sceau de la République française sur le texte constitutionnel dans lequel figure désormais la liberté garantie pour les femmes de recourir à l'interruption volontaire de grossesse.
Le chef de l'État a dit sa volonté de faire inscrire l'IVG dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, où, selon lui, plus rien n'est acquis et tout est à défendre. L'avortement est totalement interdit à Malte et il n'est autorisé qu'en cas de viol ou d'inceste en Pologne.
Après le discours du président, la chanteuse Catherine Ringer a interprété une Marseillaise légèrement modifiée : « Aux armes citoyens, citoyennes, marchons, chantons cette loi pure dans la Constitution. »
Ce 8 mars 2024, à 12h00 (heure de Paris), Emmanuel Macron était au ministère de la Justice pour une cérémonie ouverte, aussi, au public. « Le sceau de la République scelle en ce jour un long combat pour la liberté », a lancé le président français devant les militantes féministes, personnalités et élus de tous bords. Dans le public aussi, des curieux, des touristes, des étudiants en droit venus participer à la « cérémonie populaire » souhaitée par l'Élysée. « C'est formidable », a glissé émue l'actrice Catherine Deneuve, signataire du Manifeste des 343 qui, en 1971, appela à légaliser l'avortement en France.
Sur l'estrade, devant le ministère de la Justice, la presse à sceller commandée en 1810 sous Napoléon a servi à nouveau. Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, l'a tourné pour apposer le sceau de la République française sur le texte constitutionnel dans lequel figure désormais la liberté garantie pour les femmes de recourir à l'interruption volontaire de grossesse.
Le chef de l'État a dit sa volonté de faire inscrire l'IVG dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, où, selon lui, plus rien n'est acquis et tout est à défendre. L'avortement est totalement interdit à Malte et il n'est autorisé qu'en cas de viol ou d'inceste en Pologne.
Après le discours du président, la chanteuse Catherine Ringer a interprété une Marseillaise légèrement modifiée : « Aux armes citoyens, citoyennes, marchons, chantons cette loi pure dans la Constitution. »
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