Candidat au fauteuil de président de la République du Sénégal pour 2019, Ibrahima Sall, pense qu’il y a quelque chose d’antidémocratique dans la loi sur le parrainage. Interpellé sur la question, dans l'émission "Grand Jury", l’Enseignant-chercheur explique : « Il y a quelque chose antidémocratique dans ce choix. Ils nous disent, c’est pour éviter que les 300 partis au Sénégal, que chacun présente un candidat. Rien que sur cet argument, vous devez laisser de côté ce parrainage ».
Poursuivant son argumentaire, Ibrahima Sylla avance : « Si on a 300 candidats à qui l’on réclame 65 000 signatures, ça nous fait 19 000 500 signatures qu’il faut. Arithmétiquement, c’est impossible. Déjà, c’est un frein. On peut demander à 500 jeunes de l’APR d’aller signer pour Sylla, aller signer 500 autres pour Sonko, ou pour quelqu’un d’autre. Et que le moment venu, les mêmes qui ont signé pour Sylla et pour d’autres candidats, on va nous dire, mais écoutez ces gens-là ont fraudé, votre liste n’est pas acceptable. Et quelque part, on va invalider votre candidature ».
Selon M. Sylla, « la démocratie n’est pas la dictature de la majorité. Aujourd’hui, parce qu’on est majoritaire qu’on fait voter n’importe quelle loi totalement impopulaire. Je pense que cela, ne contribue pas à consolider la démocratie ».
Toutefois, il invite le pouvoir, s’il veut rationaliser l’élection, « qu’ils adoptent le bulletin unique ». Car dit-il, tout le monde en parle. « Pourquoi ils ne le font pas ? Parce qu’ils sentent aujourd’hui au Sénégal qu’ils sont minoritaires et qu’ils risquent de perdre les élections », avance le professeur.
Pour lui, le pouvoir est dans une logique de dispersion des énergies. « Ils vont nous mettre des obstacles pour qu’on essaye de trouver des signatures, toute une série d’obstacles pour empêcher les gens », confirme Ibrahima Sylla.
Poursuivant son argumentaire, Ibrahima Sylla avance : « Si on a 300 candidats à qui l’on réclame 65 000 signatures, ça nous fait 19 000 500 signatures qu’il faut. Arithmétiquement, c’est impossible. Déjà, c’est un frein. On peut demander à 500 jeunes de l’APR d’aller signer pour Sylla, aller signer 500 autres pour Sonko, ou pour quelqu’un d’autre. Et que le moment venu, les mêmes qui ont signé pour Sylla et pour d’autres candidats, on va nous dire, mais écoutez ces gens-là ont fraudé, votre liste n’est pas acceptable. Et quelque part, on va invalider votre candidature ».
Selon M. Sylla, « la démocratie n’est pas la dictature de la majorité. Aujourd’hui, parce qu’on est majoritaire qu’on fait voter n’importe quelle loi totalement impopulaire. Je pense que cela, ne contribue pas à consolider la démocratie ».
Toutefois, il invite le pouvoir, s’il veut rationaliser l’élection, « qu’ils adoptent le bulletin unique ». Car dit-il, tout le monde en parle. « Pourquoi ils ne le font pas ? Parce qu’ils sentent aujourd’hui au Sénégal qu’ils sont minoritaires et qu’ils risquent de perdre les élections », avance le professeur.
Pour lui, le pouvoir est dans une logique de dispersion des énergies. « Ils vont nous mettre des obstacles pour qu’on essaye de trouver des signatures, toute une série d’obstacles pour empêcher les gens », confirme Ibrahima Sylla.
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