Il n’a jamais été aussi proche du fauteuil présidentiel. Pour une troisième participation à une élection présidentielle, l’opposant de 59 a réussi une prouesse pour l’heure. C’est le fait d’enrôler dans sa coalition «Idy 2019», des calibres politiques d’expérience mais aussi populaire. Il dispose des chances et des atouts certains pour une victoire au soir du 24 février.
Vendredi, le candidat a enfin obtenu le soutien de l’ex-maire de Dakar ou du député radié, emprisonné pour «détournement de deniers publics» d’une valeur de 1,8 milliard FCFA, Khalifa Ababacar Sall, qu’il ira «chercher à la prison s’il est élu».
« Hier saluée par le monde entier, notre démocratie a été mise à mort ces sept dernières années par la rupture du dialogue politique, par la manipulation de la Constitution, par les tripatouillages du processus électoral et par la remise en cause des acquis démocratiques, écrit Khalifa Sall dans son communiqué qui a décidé, selon les termes de son document, en accord avec les partis et organisations membres de Taxawu Senegaal ak Khalifa Ababacar Sall, d’accepter l’offre d’alliance du candidat Idrissa Seck.
Hormis ce soutien très attendu depuis des jours, M. Seck a également une coalition riche, avec deux anciens Premiers ministres. Un poste qu’il avait eu à occuper au temps de Wade alors qu’il n’avait que 43 ans.
Dans la coalition « Idy 2019 » il y a aussi l’ancien maire de Dakar, Pape Diop, par ailleurs président de l’Assemblée nationale, et du Sénat de 2007 à 2012. Mais sans oublier aussi l’ancien ministre de l’Energie, Thierno Alassane Sall et Malick Gackou. Mamadou Lamine Diallo, Mamadou Diop Decroix, Amsatou Sow Sidibé, Bougane Gueye et Moustapha Guirassy.
Fort de tous ces ralliements en sa faveur, c’est le moment ou jamais. De l’avis des observateurs de la scène politique, jamais dans l’histoire du Sénégal, excepté en 2000 (la coalition 2000 qui avait détrôné Abdou Diouf du pouvoir), aucun leader n’a bénéficie d’une coalition aussi riche et expérimentée en termes d’expériences gouvernementales mais aussi politique.
Aujourd’hui, il s’est positionné en principal challenger de Macky Sall, candidat de la Coalition de la majorité, Bennoo Bokk Yaakar. En termes de ralliements, il n’y a rien à envier à son ancien frère de parti. Mieux, Idrissa Seck aujourd’hui est en passe de bénéficier de bonus considérables que sont le vote utile mais aussi d’un éventuel basculement des militants du PDS en divagation avec les errements d’Abdoulaye Wade qui fait quasiment des appels à la sédition.
Et Si le «Pape du sopi) fait un appel à voter Idrissa Seck, la victoire au premier tour de la présidentielle serait une question de formalité. En effet, même Ousmane Sonko qui est considéré comme le phénomène de cette présidentielle est en train d’être éclipsé par l’ancien maire de Thiès.
Aujourd’hui, Idrissa Seck et sa coalition ont le devoir de travailler sur une stratégie qui va pousser tous les sénégalais détenteurs de carte électeur d’aller voter. Ils devront aussi avoir des représentants déterminés dans chaque bureau de vote quel que soit le coin, aussi reculé soit-il pour sécuriser les résultats issus des urnes.
A la lumière des développements et retournements de dernière minute, cette présidentielle est l’une des plus ouvertes de l’histoire du Sénégal. Et cela va crânement se jouer entre Macky Sall, Idrissa Seck et Ousmane Sonko avec un El Hadji Issa Sall du PUR comme faiseur de roi.
Vendredi, le candidat a enfin obtenu le soutien de l’ex-maire de Dakar ou du député radié, emprisonné pour «détournement de deniers publics» d’une valeur de 1,8 milliard FCFA, Khalifa Ababacar Sall, qu’il ira «chercher à la prison s’il est élu».
« Hier saluée par le monde entier, notre démocratie a été mise à mort ces sept dernières années par la rupture du dialogue politique, par la manipulation de la Constitution, par les tripatouillages du processus électoral et par la remise en cause des acquis démocratiques, écrit Khalifa Sall dans son communiqué qui a décidé, selon les termes de son document, en accord avec les partis et organisations membres de Taxawu Senegaal ak Khalifa Ababacar Sall, d’accepter l’offre d’alliance du candidat Idrissa Seck.
Hormis ce soutien très attendu depuis des jours, M. Seck a également une coalition riche, avec deux anciens Premiers ministres. Un poste qu’il avait eu à occuper au temps de Wade alors qu’il n’avait que 43 ans.
Dans la coalition « Idy 2019 » il y a aussi l’ancien maire de Dakar, Pape Diop, par ailleurs président de l’Assemblée nationale, et du Sénat de 2007 à 2012. Mais sans oublier aussi l’ancien ministre de l’Energie, Thierno Alassane Sall et Malick Gackou. Mamadou Lamine Diallo, Mamadou Diop Decroix, Amsatou Sow Sidibé, Bougane Gueye et Moustapha Guirassy.
La carte du vote utile
Fort de tous ces ralliements en sa faveur, c’est le moment ou jamais. De l’avis des observateurs de la scène politique, jamais dans l’histoire du Sénégal, excepté en 2000 (la coalition 2000 qui avait détrôné Abdou Diouf du pouvoir), aucun leader n’a bénéficie d’une coalition aussi riche et expérimentée en termes d’expériences gouvernementales mais aussi politique.
Aujourd’hui, il s’est positionné en principal challenger de Macky Sall, candidat de la Coalition de la majorité, Bennoo Bokk Yaakar. En termes de ralliements, il n’y a rien à envier à son ancien frère de parti. Mieux, Idrissa Seck aujourd’hui est en passe de bénéficier de bonus considérables que sont le vote utile mais aussi d’un éventuel basculement des militants du PDS en divagation avec les errements d’Abdoulaye Wade qui fait quasiment des appels à la sédition.
Et Si le «Pape du sopi) fait un appel à voter Idrissa Seck, la victoire au premier tour de la présidentielle serait une question de formalité. En effet, même Ousmane Sonko qui est considéré comme le phénomène de cette présidentielle est en train d’être éclipsé par l’ancien maire de Thiès.
Aujourd’hui, Idrissa Seck et sa coalition ont le devoir de travailler sur une stratégie qui va pousser tous les sénégalais détenteurs de carte électeur d’aller voter. Ils devront aussi avoir des représentants déterminés dans chaque bureau de vote quel que soit le coin, aussi reculé soit-il pour sécuriser les résultats issus des urnes.
A la lumière des développements et retournements de dernière minute, cette présidentielle est l’une des plus ouvertes de l’histoire du Sénégal. Et cela va crânement se jouer entre Macky Sall, Idrissa Seck et Ousmane Sonko avec un El Hadji Issa Sall du PUR comme faiseur de roi.
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