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Menace de diffusion de vidéos intimes : d'ex copain à maître chanteur, Mohamed Seck condamné à 2 mois de prison ferme



Menace de diffusion de vidéos intimes : d'ex copain à maître chanteur, Mohamed Seck condamné à 2 mois de prison ferme
Mohamed Seck étudiant âgé de 22 ans a été jugé mardi 12 novembre à la barre des flagrants délit du Tribunal de Pikine pour collecte illicite de données à caractère personnel et menace de diffusion d'image et de vidéos collectées de manière frauduleuse contre son ex copine ND. M. Tall.
 
Ainsi, n'ayant pas supporté d'être quitté par cette dernière a mis en place un plan mesquin en utilisant un numéro inconnu pour faire croire à sa victime qu'il détient ses vidéos obscènes qu'il prévoit de publier si elle ne répond pas à son invitation d'une partie de jambes en l'air.
 
Selon le journal L'Observateur, tout est arrivé lorsqu'après quelques mois de leur idylle Nd. M.Tall décide de rompre avec Mohamed Seck, un jeune étudiant de 22 ans qui vit chez ses parents à Dieuppeul.
 
Ne voulant pas accepter sa séparation avec la nouvelle bachelière de 20 ans, l'étudiant multiplie les initiatives pour faire revenir son ex copine à la raison, mais en vain.
 
Fatigué de se livrer aux sentiments de tendresse pour convaincre sa dulcinée, Mohamed Seck décide de s'y prendre d'une autre manière en fouillant la galerie de son téléphone portable pour voir les images et ses moments intimes avec son ex copine.
 
Le jeune homme imagine un plan diabolique qui consiste à jouer les imposteurs. Il s'est muni d'un nouvel abonnement téléphonique puis il compose le numéro de son ex copine après quelques salutations d'une voix modifiée, il lui apprend qu'il détient ses nudes.
 
Toujours selon L’Obs, au moment où le maître chanteur faisait la description des images et vidéos pour mieux la convaincre, la nouvelle bachelière essayait de se souvenir de la Provenance de ces nudes, sa mémoire lui rappelle des vidéos qu'elle a une fois partager avec son ex copain.
 
Voulant par la suite savoir ce que son maître chanteur attendait d'elle, ce dernier lui dit être prêt à effacer toutes traces des images et vidéos obscènes à condition qu'elle accepte de le rejoindre à un endroit propice pour une partie de jambes en l'air.
 
Mais l'appelant inconnu ne s'en limites pas là et se montrant plus menaçant lui dit que si elle ne s'exécute pas il va balancer les nudes sur les réseaux sociaux.
 
Nd. M. Tall face à ces chantages, bloque son numéro et appelle aussitôt son ex copain pour lui demander s'il n'a pas donné ses vidéos à quelqu'un d'autre.
 
Mohamed Seck lui demande d'attendre le temps qu'il fasse des recherches pour savoir de quoi il s'agit.
 
Le maître chanteur anonyme utilise alors l'application Messenger et entre de nouveaux contacts avec la jeune femme à qui il demande de débloquer son numéro.
 
Interpellé de nouveau par son ex copine qui s'est trouvée être dépassée par cette situation, Mohamed Seck rassure la jeune femme en lui faisant savoir qu'il connaît en l'identité de l'individu, mais lui propose de répondre à son invitation pour éviter de voir ses images indécentes sur la toile.
 
Depuis ces instants, la jeune femme a commencé à avoir des doutes sur les intentions de son ex copain et décide alors de porter plainte au commissariat de police, mais en restant en complicité avec la police dans le but de piéger Mohamed Seck qui avait décidé de jouer le jeu en étant l'intermédiaire de ND. M. Tall et du maître chanteur.
 
Mohamed Seck propose à son ex-copine de l'accompagner dans la commune de Tivaouane Peulh où ils doivent rencontrer le maître chanteur dans une auberge. À sa grande surprise, il se trouve être la victime de son propre piège.
 
Il a été encerclé et menotté par la police avant d'être conduit au poste de police et a placé en garde à vue. Il a été finalement jugé au tribunal de Pikine Guédiawaye.
 
Malgré l'inexistence du corps du délit plaidé par la robe noire étant donné que c'est la partie civile qui a collecté selon lui ses propres données avant de les envoyer à un inconnu, il conclut cependant, qu'il y a aucune certitude par rapport à l'imputabilité des menaces de diffusion sur le prévenu et prêche le doute.
 
Le tribunal a délibéré et condamné Mohamed Seck à 2 mois de prison ferme, rapporte le journal L'Observateur.
 

Gnima Sarr (Stagiaire)

Vendredi 15 Novembre 2024 - 19:37


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