Présent depuis quelques jours à Kano (ville nigériane) au Parlement de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le député sénégalais Guy Marius Sagna n’a pas manqué de relever les « insuffisances » de l’instance ouest-africaine. « C’est en 2014 que j’ai dit que la CEDEAO allait vers des problèmes. A l’époque, la CEDEAO jouait le rôle de proxénète au service de l’Union Européenne (UE) en poussant ses 15 Etats membres à signer les accords de partenariat économique (APE) dont l’objectif était de faire entrer au moins 85% des marchandises en provenance des 27 Etats de l’UE sans payer de droits de douane. Le baiser de la mort ou suicide », a posté le parlementaire.
Considérant la CEDEAO étant en crise, Guy Marius Sagna voit que l’instance africaine est plongée dans une « crise de vision, crise d’ambition, crise démocratique, crise de panafricanisme, crise populaire ». Selon lui, le fait qu’on ne trouve jamais le mot « souveraineté » dans les documents officiels de la CEDEAO montre clairement que celle-ci est une « girouette qui tourne au gré du vent européen, français… ».
Il a soutenu : « il est temps que la CEDEAO souffle au gré du vent des peuples africains qui veulent indépendance, souveraineté, liberté, les seuls mots de passe qui permettent – condition nécessaires mais pas suffisante – d’entrer dans la prospérité ». Le député de Yewwi Askan Wi a lâché également qu’il est temps que « la CEDEAO cesse d’être une mangeoire où tout le monde se sert sauf les peuples africains ». Il faut « une CEDEAO transparente, à la gestion démocratique. La CEDEAO sera gérée en bon.ne père/mère de famille ou elle mourra de sa belle mort », a renchérit M. Sagna.
Exhortant la structure communautaire à un « gouvernement fédéral avec des politiques monétaire, agricole, industrielle, d’emploi, environnementale, sanitaire, sécuritaire, d’éducation… », Guy Marius considère qu’une « autre intégration africaine est nécessaire ». Celle qui met « les peuples africains, la souveraineté, la démocratie, la justice au cœur de l’unité et qui refuse que ses Etats-membres ne soient que des fromages que se disputent les becs et les gueules des corbeaux et des renards du monde entier », a indiqué le parlementaire sénégalais.
Considérant la CEDEAO étant en crise, Guy Marius Sagna voit que l’instance africaine est plongée dans une « crise de vision, crise d’ambition, crise démocratique, crise de panafricanisme, crise populaire ». Selon lui, le fait qu’on ne trouve jamais le mot « souveraineté » dans les documents officiels de la CEDEAO montre clairement que celle-ci est une « girouette qui tourne au gré du vent européen, français… ».
Il a soutenu : « il est temps que la CEDEAO souffle au gré du vent des peuples africains qui veulent indépendance, souveraineté, liberté, les seuls mots de passe qui permettent – condition nécessaires mais pas suffisante – d’entrer dans la prospérité ». Le député de Yewwi Askan Wi a lâché également qu’il est temps que « la CEDEAO cesse d’être une mangeoire où tout le monde se sert sauf les peuples africains ». Il faut « une CEDEAO transparente, à la gestion démocratique. La CEDEAO sera gérée en bon.ne père/mère de famille ou elle mourra de sa belle mort », a renchérit M. Sagna.
Exhortant la structure communautaire à un « gouvernement fédéral avec des politiques monétaire, agricole, industrielle, d’emploi, environnementale, sanitaire, sécuritaire, d’éducation… », Guy Marius considère qu’une « autre intégration africaine est nécessaire ». Celle qui met « les peuples africains, la souveraineté, la démocratie, la justice au cœur de l’unité et qui refuse que ses Etats-membres ne soient que des fromages que se disputent les becs et les gueules des corbeaux et des renards du monde entier », a indiqué le parlementaire sénégalais.
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