Le président en exercice de la CEDEAO a déjà une idée des raisons profondes de la crise Burkinabé. Macky Sall diagnostique un manque de dialogue. A mi-parcours d’une journée marathon de négociations, il a fait le point avec le président du Bénin, Yayi Boni pour camper les enjeux.
“Il se pose véritablement un manque de dialogue entre acteurs politiques burkinabé”, a déclaré le président de la République du Sénégal, négociateur en chef de la crise au Faso. Il en déduit que “cela est extrêmement dangereux pour la cohésion nationale, l’unité et même la concorde nationale”. Macky Sall a, à cet effet, estimé qu’il “faut créer une dynamique de réconciliation et de pardon. Il faut également arrêter la violence et faire en sorte qu’un schéma accepté par tous et la communauté internationale puisse permettre au pays de se repositionner dans sa voie et sa marche vers la démocratie”.
Le président en exercice de la CEDEAO a prévu lui et son homologue du Bénin de rendre compte aux chefs d’Etat de la CEDEAO. “Nous étudierons la formule pour voir s’il ne faut pas rentrer à Dakar et reconvoquer un sommet des chefs d’Etat parce que les questions sont très sérieuses et elles ne peuvent être résolues dans la précipitation”.
Dans l’agenda des négociations, il est prévu ce samedi, selon le président sénégalais, reprendre à partir de la matinée avec une partie de l’ancienne opposition, l’ancienne minorité ainsi que la rencontre avec le président Michel Kafando. Il est également annoncé une autre rencontre avec le nouvel homme fort du Faso. Il l’a lui-même annoncé à sa sortie après un tête-à-tête avec Macky Sall.
A la suite de tout cela, précise le négociateur en chef, “nous pourrons en relation avec le GISAT-BF (Groupe International de Soutien et d'Accompagnement à la Transition au Burkina Faso) constitué principalement de la CEDEAO, des Nations unies et de l’Union Africaine, esquisser des solutions de sortie de crise”.
“Il se pose véritablement un manque de dialogue entre acteurs politiques burkinabé”, a déclaré le président de la République du Sénégal, négociateur en chef de la crise au Faso. Il en déduit que “cela est extrêmement dangereux pour la cohésion nationale, l’unité et même la concorde nationale”. Macky Sall a, à cet effet, estimé qu’il “faut créer une dynamique de réconciliation et de pardon. Il faut également arrêter la violence et faire en sorte qu’un schéma accepté par tous et la communauté internationale puisse permettre au pays de se repositionner dans sa voie et sa marche vers la démocratie”.
Le président en exercice de la CEDEAO a prévu lui et son homologue du Bénin de rendre compte aux chefs d’Etat de la CEDEAO. “Nous étudierons la formule pour voir s’il ne faut pas rentrer à Dakar et reconvoquer un sommet des chefs d’Etat parce que les questions sont très sérieuses et elles ne peuvent être résolues dans la précipitation”.
Dans l’agenda des négociations, il est prévu ce samedi, selon le président sénégalais, reprendre à partir de la matinée avec une partie de l’ancienne opposition, l’ancienne minorité ainsi que la rencontre avec le président Michel Kafando. Il est également annoncé une autre rencontre avec le nouvel homme fort du Faso. Il l’a lui-même annoncé à sa sortie après un tête-à-tête avec Macky Sall.
A la suite de tout cela, précise le négociateur en chef, “nous pourrons en relation avec le GISAT-BF (Groupe International de Soutien et d'Accompagnement à la Transition au Burkina Faso) constitué principalement de la CEDEAO, des Nations unies et de l’Union Africaine, esquisser des solutions de sortie de crise”.
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