Dans l'imbroglio qui a suivi l'intervention du Directeur des droits de l'Homme du ministère de la Justice devant l'Onu à Genève, les avocats de Karim Wade sortent de l'ombre pour forcer l'Etat du Sénégal à assumer ses responsabilités.
Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, Me Clédor Ciré Ly et ses camarades avocats qui défendent le fils de l'ancien Président sénégalais, disent prendre "acte de l’engagement pris par l’État du Sénégal à Genève, le 15 octobre 2019, devant le Comité des droits de l’homme de respecter les décisions de cette institution des Nations Unies relatives aux violations des droits fondamentaux de leur client par les autorités politiques et la justice sénégalaises".
Les conseils de Karim Wade se disent également surpris par le communiqué publié le 17 octobre par le ministère des Affaires étrangères qui contredit cet engagement. Ils indiquent que c'est la première fois depuis le début de cette affaire que l'Etat du Sénégal "a reconnu que Karim WADE avait subi un préjudice du fait de sa détention arbitraire et de sa condamnation et qu’il était fondé à en obtenir réparation"
Aussi que "la mesure de grâce ayant permis la libération de Karim WADE avait été exclusivement décidée pour l’application des recommandations du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, en dehors de tout marchandage politique ou « Protocole de Reubeuss » comme certains ont pu l’affirmer"
S'est " engagé à réformer la Cour de répression de l’enrichissement illicite, notamment en ouvrant un droit de recours contre les décisions de cette juridiction d’exception ; Et "s’est engagé à permettre un réexamen de la déclaration de culpabilité et de la condamnation frappant Karim WADE.
Les Avocats de Wade-fils relèvent qu’au cours de la réunion du Comité des droits de l'Homme des Nations Unies, il a été fait remarquer à la délégation sénégalaise que : « la grâce octroyée à M. WADE n’allait pas dans le sens de la constatation du Comité car elle n’annule pas la condamnation... »
Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, Me Clédor Ciré Ly et ses camarades avocats qui défendent le fils de l'ancien Président sénégalais, disent prendre "acte de l’engagement pris par l’État du Sénégal à Genève, le 15 octobre 2019, devant le Comité des droits de l’homme de respecter les décisions de cette institution des Nations Unies relatives aux violations des droits fondamentaux de leur client par les autorités politiques et la justice sénégalaises".
Les conseils de Karim Wade se disent également surpris par le communiqué publié le 17 octobre par le ministère des Affaires étrangères qui contredit cet engagement. Ils indiquent que c'est la première fois depuis le début de cette affaire que l'Etat du Sénégal "a reconnu que Karim WADE avait subi un préjudice du fait de sa détention arbitraire et de sa condamnation et qu’il était fondé à en obtenir réparation"
Aussi que "la mesure de grâce ayant permis la libération de Karim WADE avait été exclusivement décidée pour l’application des recommandations du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, en dehors de tout marchandage politique ou « Protocole de Reubeuss » comme certains ont pu l’affirmer"
S'est " engagé à réformer la Cour de répression de l’enrichissement illicite, notamment en ouvrant un droit de recours contre les décisions de cette juridiction d’exception ; Et "s’est engagé à permettre un réexamen de la déclaration de culpabilité et de la condamnation frappant Karim WADE.
Les Avocats de Wade-fils relèvent qu’au cours de la réunion du Comité des droits de l'Homme des Nations Unies, il a été fait remarquer à la délégation sénégalaise que : « la grâce octroyée à M. WADE n’allait pas dans le sens de la constatation du Comité car elle n’annule pas la condamnation... »
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