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Indice de perception de la corruption : le Sénégal connaît une nette régression depuis 2008, selon le Forum civil



Indice de perception de la corruption : le Sénégal connaît une nette régression depuis 2008, selon le Forum civil
Le responsable du Forum civil a souligné ce mardi que le Sénégal connaît, depuis 2008, un recul sur l’indice de perception international sur la corruption. Il réagissait à la suite de la publication de l’IPC qui a classé le Sénégal pour cette année 2010 à la 105e place sur 178, avec une note de 2.9, de l’Indice de perception de la corruption (IPC) de l’ONG Transparency International.

«On constate un important recul du score et du rang du Sénégal qui connaît une forte régression régulièrement depuis 2008, alors que d’autres pays africains, connaissant les mêmes conditions de gestion de leur développement, sont beaucoup mieux notés», a fait remarquer M. Dominique Corréa.
A noter que Transparency International définit la corruption comme étant l’abus à des fins privées d’un pouvoir reçu en délégation. Cette définition englobe les pratiques de corruption dans le secteur public ainsi que dans le secteur privé. L’Indice de perception de la corruption (IPC) classe les pays selon la perception de la corruption dans le secteur public. Il s’agit d’un indicateur composite qui associe différentes sources d’information sur la corruption, permettant ainsi d’établir des comparaisons entre les pays, peut-on lire dans son rapport.

L’IPC 2010 s’appuie sur différentes évaluations et enquêtes d’opinions dans les entreprises, menées par des institutions indépendantes et reconnues1. Il contient des informations sur les aspects administratifs et politiques de la corruption. Plus généralement, les enquêtes et les évaluations utilisées pour élaborer cet indice comportent des questions relatives à la corruption des fonctionnaires, au versement de pots-de-vin dans le cadre d’attribution de marchés publics, aux détournements de fonds publics ou encore à d’autres questions pertinentes pour évaluer la vigueur et l’efficacité des efforts déployés par les pouvoirs publics en matière de lutte contre la corruption.

Par ailleurs, indique-t-on lire dans ce même rapport, l’IPC se fonde sur des perceptions car la corruption – tant sa fréquence que son intensité – est dans une large mesure une pratique dissimulée qu’il est difficile de mesurer. Au fil du temps, il s’est avéré que les perceptions permettent d’établir une estimation fiable de la corruption. Si l’évaluation de scandales, enquêtes ou poursuites offre accès à des données qui ne sont pas assujetties à des perceptions, elle reflète moins la prévalence de la corruption dans un pays donné que celle d’autres facteurs, comme la liberté de la presse ou l’efficacité du système judiciaire. TI considère qu’il est d’une importance critique de mesurer à la fois la corruption et l’intégrité, et ce dans les secteurs publics et privés au niveau mondial, national et local2. L’IPC est donc l’un des nombreux outils d’évaluation qu’utilise TI pour servir la lutte contre la corruption.


Charles Thialice SENGHOR

Mardi 26 Octobre 2010 - 15:12


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