En 2024, Kaolack a été confrontée à des inondations d'une ampleur exceptionnelle, mettant en lumière les défis persistants en matière de gestion des eaux pluviales et d'urbanisme. Malgré des investissements significatifs, notamment 15 milliards de FCFA alloués par l'État pour des infrastructures hydrauliques, la ville a subi des précipitations record, avec 181 mm de pluie enregistrés en une seule nuit, submergeant plusieurs quartiers tels que Sam, Médina Mbaba et Abattoir Nagagane . Cette année, les autorités municipales s’activent pour anticiper les inondations, un fléau récurrent dans la région. Malgré des efforts notables à l’échelle locale, elles appellent l’État à matérialiser les promesses faites dans le cadre du Programme de gestion intégrée des inondations (PGIS).
« Les services du ministère en charge du PGIS et de l’Anacim ont fait un bon travail de préparation, mais il faut désormais passer à la concrétisation », a souligné Mbaye Ngom, secrétaire général de la mairie de Kaolack lors de la réunion du Comité national de Gestion des Inondations (CNGI), vendredi 11 avril à Dakar. Il a rappelé que deux conseils interministériels avaient été organisés l’an dernier sur la problématique, sans résultats tangibles sur le terrain, notamment avec l’arrivée du nouveau gouvernement.
« En 2024, il y a eu beaucoup d’attente mais peu d’action. Le maire Serigne Mboup a alors mis en place un comité d’urgence avec le génie militaire, le préfet, les sapeurs-pompiers et d’autres acteurs pour faire face », a-t-il expliqué.
À en croire ce dernier, depuis son élection en 2022, le maire de Kaolack a mis en œuvre plusieurs initiatives qui ont permis d’épargner la ville des grandes inondations constatées par le passé. « En 2022 et 2023, aucun sinistré n’a eu à fuir son domicile à cause des pluies. Cela, nous le devons aux efforts du maire Sérigne Mboup. Avec le changement de régime, on a attendu un signal fort. Mais rien n’a bougé. Le maire a dû reprendre les choses en main », a expliqué M. Ngom.
Ainsi, pour 2025, la mairie a lancé de nouvelles stratégies d’anticipation, dont des « opérations coup de poing », en amont de la saison des pluies attendue dès juin ou août. Mais les moyens manquent. « Les inondations ne relèvent pas directement des compétences transférées aux communes. Nous demandons à l’État de nous appuyer davantage, car il dispose des ressources nécessaires », a plaidé Mbaye Ngom, qui a insisté sur l’urgence de voir le programme promis par l’État se traduire en actions concrètes à Kaolack.
De son côté, Ndeye Madjiguène Diouf, adjointe au maire chargée de l’assainissement et de la prévention des inondations, a salué l’appui technique reçu dans le cadre du PGIS. « Ce projet nous a permis de former les équipes municipales, de sensibiliser la population à travers des forums, des visites à domicile et des caravanes. Il nous a aussi dotés d’un Plan communal de sauvegarde coordonné par la préfecture », a-t-elle détaillé.
Grâce à ces efforts, elle a estimé que la situation s’est améliorée depuis 2022 : « Avant l’arrivée du maire Sérigne Mboup, l’inondation était très présente. Aujourd’hui, la population ressent un vrai soulagement après chaque pluie. » Les zones les plus exposées restent toutefois vulnérables. Il s’agit notamment des quartiers de Ndanguane, Abattoir, Guawane, Thioffak Bambara, Guane Saer, Guane Alassane, Thioffak Extension et Sam.
L'adjointe au maire a mis également en avant les outils technologiques mis à disposition, comme l'application « Moytou Mbeund » et le portail de signalement du PGIS. « Ce sont des instruments fiables qui nous aident à réagir rapidement. Nous espérons aussi l’installation prochaine d’un radar météorologique à Kaolack. Cela nous permettrait de mieux quantifier les précipitations et prévenir la population. »
« Les services du ministère en charge du PGIS et de l’Anacim ont fait un bon travail de préparation, mais il faut désormais passer à la concrétisation », a souligné Mbaye Ngom, secrétaire général de la mairie de Kaolack lors de la réunion du Comité national de Gestion des Inondations (CNGI), vendredi 11 avril à Dakar. Il a rappelé que deux conseils interministériels avaient été organisés l’an dernier sur la problématique, sans résultats tangibles sur le terrain, notamment avec l’arrivée du nouveau gouvernement.
« En 2024, il y a eu beaucoup d’attente mais peu d’action. Le maire Serigne Mboup a alors mis en place un comité d’urgence avec le génie militaire, le préfet, les sapeurs-pompiers et d’autres acteurs pour faire face », a-t-il expliqué.
À en croire ce dernier, depuis son élection en 2022, le maire de Kaolack a mis en œuvre plusieurs initiatives qui ont permis d’épargner la ville des grandes inondations constatées par le passé. « En 2022 et 2023, aucun sinistré n’a eu à fuir son domicile à cause des pluies. Cela, nous le devons aux efforts du maire Sérigne Mboup. Avec le changement de régime, on a attendu un signal fort. Mais rien n’a bougé. Le maire a dû reprendre les choses en main », a expliqué M. Ngom.
Ainsi, pour 2025, la mairie a lancé de nouvelles stratégies d’anticipation, dont des « opérations coup de poing », en amont de la saison des pluies attendue dès juin ou août. Mais les moyens manquent. « Les inondations ne relèvent pas directement des compétences transférées aux communes. Nous demandons à l’État de nous appuyer davantage, car il dispose des ressources nécessaires », a plaidé Mbaye Ngom, qui a insisté sur l’urgence de voir le programme promis par l’État se traduire en actions concrètes à Kaolack.
De son côté, Ndeye Madjiguène Diouf, adjointe au maire chargée de l’assainissement et de la prévention des inondations, a salué l’appui technique reçu dans le cadre du PGIS. « Ce projet nous a permis de former les équipes municipales, de sensibiliser la population à travers des forums, des visites à domicile et des caravanes. Il nous a aussi dotés d’un Plan communal de sauvegarde coordonné par la préfecture », a-t-elle détaillé.
Grâce à ces efforts, elle a estimé que la situation s’est améliorée depuis 2022 : « Avant l’arrivée du maire Sérigne Mboup, l’inondation était très présente. Aujourd’hui, la population ressent un vrai soulagement après chaque pluie. » Les zones les plus exposées restent toutefois vulnérables. Il s’agit notamment des quartiers de Ndanguane, Abattoir, Guawane, Thioffak Bambara, Guane Saer, Guane Alassane, Thioffak Extension et Sam.
L'adjointe au maire a mis également en avant les outils technologiques mis à disposition, comme l'application « Moytou Mbeund » et le portail de signalement du PGIS. « Ce sont des instruments fiables qui nous aident à réagir rapidement. Nous espérons aussi l’installation prochaine d’un radar météorologique à Kaolack. Cela nous permettrait de mieux quantifier les précipitations et prévenir la population. »
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