Inondations, cherté de la vie, hôpital Le Dantec… le Rassemblement islamique du Sénégal "inquiet" du devenir du pays

 

Le RIS, dans un communiqué, constate avec «amertume» la recrudescence des inondations dans plusieurs localités du pays. «Malgré les efforts consentis dans la lutte, beaucoup de nos compatriotes sont encore sous les eaux et vivent des souffrances. Pourtant, de 2005 à nos jours, la lutte contre les inondations a englouti des centaines de milliards sans une solution durable», souligne le RIS. 

 

Il dit compatir à la «souffrance des populations» sinistrées et invite l’État et les pouvoirs publics à prendre des mesures structurelles viables pour en finir définitivement.
 

Concernant la cherté de la vie avec la flambée des prix des denrées de premières nécessités, le Rassemblement islamique du Sénégal a exprimé ses préoccupations. «Cette situation est préoccupante pour les ménages surtout ceux vivants dans les milieux défavorisés». 

 

En cela, le RIS appelle l’État et l’ensemble des acteurs à trouver des solutions idoines pour faire face à l’inflation au niveau international, en travaillant à l’autosuffisance alimentaire qui doit être accélérée par le retour à l’agriculture et à la promotion du secteur primaire.
 

Le Rassemblement Islamique se désole des remous et incompréhensions observés dans le processus électoral marqué par des tiraillements surtout lors des dépôts des listes. Il invite les acteurs à renforcer les acquis démocratiques et à travailler à la mise en place d’un «dialogue constructif entre les différents acteurs».

Le RIS rappelle aux élus la «nécessité de restaurer» le rôle éminent du parlement dans la vie d’une nation et les invite à prendre la mesure de la responsabilité qui pèse sur leur mandat. Sur le plan éducatif, le rassemblement salue les accords entre le gouvernement et les syndicats et reconnait les sacrifices consentis par l’ensemble des acteurs du système éducatif pour une stabilité de l’école sénégalaise.

Préoccupé par la situation de l’hôpital Aristide Le Dantec, le RIS AL WAHDA demande à l’Etat de «respecter le droit des patients et des travailleurs et de garantir la continuité des services».