Les dons de nourriture et de produits d'hygiène s'étalent sur des dizaines de mètres au point de collecte de la Banque alimentaire de Valence.
Une donatrice, Carmen, soulève le rabat de son chariot et dévoile haricots et champignons en boîte, jus de fruits, rapidement remis à deux jeunes volontaires. Leur rôle : « Les trier par catégorie : par exemple, le lait, l’eau, les conserves… On fait des files pour éviter les vols. Au début, les gens venaient ici et déposaient ce qu'ils voulaient. Mais maintenant, c’est beaucoup plus organisé, car il y a eu des vols. »
Dédier du temps à aider les sinistrés : c'était une évidence pour cette volontaire : « J’aime beaucoup ma ville. Qu’il se passe ça, que les gens aillent si mal et qu'ils aient reçu si peu d’aide, ça me fait mal. »
L'élan de solidarité des jeunes bénévoles émerveille Jaime Serra. Le président de la Banque alimentaire de Valence salue aussi les tonnes de dons qui ont été déposées : « Ils partent directement dans des véhicules de la Protection civile, de la police, des pompiers. Tous les jours, 15 à 20 camions sortent d’ici. Ce qui n’est pas expédié sera stocké dans les entrepôts de la banque alimentaire. Et on le distribuera en fonction des besoins. Je pense qu’avec ce qu’on a et ce qui va arriver, on sera en mesure de répondre, en novembre et en décembre, aux besoins de ces familles. »
Valence devrait recevoir dans les semaines à venir plus de 1000 palettes venues de toute l’Espagne.
Aider à déblayer
Ailleurs dans la ville, le quartier du cimetière général est très fréquenté, et pas forcément en raison de la fête de la Toussaint. Des bénévoles transitent par là pour se rendre des villes particulièrement affectées.
Pioches, pelles et balais en guise de bâton de marche, le groupe d’amis d’Andres, en revient : « On est allé aider une famille. Le rez-de-chaussée s’est complètement inondé avec la voiture à l’intérieur. On les a aidés le laver entièrement. »
Preuve de cet élan de solidarité, les Valenciens maculés de boue forment comme une procession. Pourtant l’accès n’est pas signalisé. « Les gens se donnent les informations. Beaucoup de comptes Instagram indiquent aussi par où passer », précise Andres.
Une donatrice, Carmen, soulève le rabat de son chariot et dévoile haricots et champignons en boîte, jus de fruits, rapidement remis à deux jeunes volontaires. Leur rôle : « Les trier par catégorie : par exemple, le lait, l’eau, les conserves… On fait des files pour éviter les vols. Au début, les gens venaient ici et déposaient ce qu'ils voulaient. Mais maintenant, c’est beaucoup plus organisé, car il y a eu des vols. »
Dédier du temps à aider les sinistrés : c'était une évidence pour cette volontaire : « J’aime beaucoup ma ville. Qu’il se passe ça, que les gens aillent si mal et qu'ils aient reçu si peu d’aide, ça me fait mal. »
L'élan de solidarité des jeunes bénévoles émerveille Jaime Serra. Le président de la Banque alimentaire de Valence salue aussi les tonnes de dons qui ont été déposées : « Ils partent directement dans des véhicules de la Protection civile, de la police, des pompiers. Tous les jours, 15 à 20 camions sortent d’ici. Ce qui n’est pas expédié sera stocké dans les entrepôts de la banque alimentaire. Et on le distribuera en fonction des besoins. Je pense qu’avec ce qu’on a et ce qui va arriver, on sera en mesure de répondre, en novembre et en décembre, aux besoins de ces familles. »
Valence devrait recevoir dans les semaines à venir plus de 1000 palettes venues de toute l’Espagne.
Aider à déblayer
Ailleurs dans la ville, le quartier du cimetière général est très fréquenté, et pas forcément en raison de la fête de la Toussaint. Des bénévoles transitent par là pour se rendre des villes particulièrement affectées.
Pioches, pelles et balais en guise de bâton de marche, le groupe d’amis d’Andres, en revient : « On est allé aider une famille. Le rez-de-chaussée s’est complètement inondé avec la voiture à l’intérieur. On les a aidés le laver entièrement. »
Preuve de cet élan de solidarité, les Valenciens maculés de boue forment comme une procession. Pourtant l’accès n’est pas signalisé. « Les gens se donnent les informations. Beaucoup de comptes Instagram indiquent aussi par où passer », précise Andres.
Au bout de ce parcours, Bruno Asensio dresse un bilan : « Il y a pas mal de monde. Il faut surtout que l’armée amène des équipements pour pouvoir enlever toutes les voitures empilées et la boue. »
Face à l'afflux, les autorités ont pris des mesures pour restreindre les déplacements. Une consigne à laquelle n'adhère pas Ava : « Je suis tout à fait d’accord avec le fait de ne pas devoir se déplacer en voiture, car il faut beaucoup de temps aux pompiers et aux ambulances pour arriver. Mais si on peut aller aider à pied, alors je crois que nous devrions continuer à le faire. »
D’autres témoignages soulignent que la sur-fréquentation des lieux limite parfois l’efficacité des opérations.
Face à l'afflux, les autorités ont pris des mesures pour restreindre les déplacements. Une consigne à laquelle n'adhère pas Ava : « Je suis tout à fait d’accord avec le fait de ne pas devoir se déplacer en voiture, car il faut beaucoup de temps aux pompiers et aux ambulances pour arriver. Mais si on peut aller aider à pied, alors je crois que nous devrions continuer à le faire. »
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