Les manœuvres et autres ruses politiques vont bon train dans les différents états-majors et coalitions de partis. Cette ébullition politique, notée aussi bien dans l’opposition que dans la coalition de partis au pouvoir, dénote de la proximité des prochaines élections locales. Macky Sall, qui semble percevoir un probable danger qui guette la coalition BBY (Benno Bokk Yaakar, majorité présidentielle), tente par tous les moyens de ramener dans les rangs certaines de ses bre- bis égarées.
Cependant pour bon nombre de spécialistes, il sera difficile au président de la République et patron de l’APR, au vu du contexte social marqué par la flambée des prix des denrées de première nécessité, les inondations sans compter l’innovation constituée par l’élection au suffrage direct
lors des prochaines locales, de remporter une victoire sans ambages.
Du moins de l’ampleur de celle avec laquelle il avait gagné la dernière présidentielle (plus de 58 % des suffrages exprimés). Beaucoup de mairies risquent en effet de tomber entre les mains de l’opposition, du fait que les édiles qui les dirigent ont non seulement été aux abonnés absents durant ces sept dernières années mais encore sont insensibles face aux souffrances de leurs administrés. « Avec les élections locales, l’opinion risque de se révolter
contre les maires car c’est eux qui gèrent au quotidien les vrais problèmes » explique d’emblée Mamadou Sy Albert, dans les colonnes du journal Le Témoin.
Poursuivant, le politologue explique que le président Macky Sall est dans une situation très critique. « C’est depuis deux à trois mois à peine qu’il a fini de faire sa tournée économique, alors qu’aujourd’hui, socialement, c’est intenable. On assiste à la flambée des prix de première nécessité. Il y a aussi les inondations qui mettent à l’eau tous les grands projets de l’Etat : les chantiers de routes et même le PUDC. Aujourd’hui, les grands projets sont noyés par les inondations en dépit des milliards qui y ont été investis. Socialement, économiquement, Macky Sall est dans une situation très critique. Ce qui est en porte à faux avec ce qu’il voulait faire avec les visites économiques » a-t-il ajouté.
Selon l’interlocuteur du journal, les Sénégalais sont fatigués et il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. « Le panier de la ménagère est troué et il ne contient plus rien. La covid 19 a fait perdre beaucoup de boulots aux Sénégalais qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Les jeunes, en dépit des milliards prévus par l’Etat pour leur trouver des emplois, ne savent plus à quel saint se vouer » a listé Mamadou Sy.
Selon lui, cela va au-delà même des Locales. « Le danger n’est pas pour les Locales. Car, si l’opposition arrive à avoir des listes communes significatives et que l’APR perde les locales dans des circonscriptions essentielles, il est sûr que Macky Sall serait en danger. Si vraiment la majorité fait un faux pas aux Locales, il lui sera difficile de redresser la barre avant les Législatives. Le danger, c’est que l’opinion se révolte que BBY perde les Locales. Ça va modifier beaucoup de choses », a conclu le politologue.
Les partisans du chef de l’Etat qui croient encore dur comme fer qu’il a la légitimité de faire un troisième mandat risquent de voir leur rêve s’envoler. A moins que des crocs en jambes du pouvoir ne mettent l’opposition dans des positions inconfortables qui leur feront perdre les élections. Sait-on jamais, lance Le Témoin.
Cependant pour bon nombre de spécialistes, il sera difficile au président de la République et patron de l’APR, au vu du contexte social marqué par la flambée des prix des denrées de première nécessité, les inondations sans compter l’innovation constituée par l’élection au suffrage direct
lors des prochaines locales, de remporter une victoire sans ambages.
Du moins de l’ampleur de celle avec laquelle il avait gagné la dernière présidentielle (plus de 58 % des suffrages exprimés). Beaucoup de mairies risquent en effet de tomber entre les mains de l’opposition, du fait que les édiles qui les dirigent ont non seulement été aux abonnés absents durant ces sept dernières années mais encore sont insensibles face aux souffrances de leurs administrés. « Avec les élections locales, l’opinion risque de se révolter
contre les maires car c’est eux qui gèrent au quotidien les vrais problèmes » explique d’emblée Mamadou Sy Albert, dans les colonnes du journal Le Témoin.
Poursuivant, le politologue explique que le président Macky Sall est dans une situation très critique. « C’est depuis deux à trois mois à peine qu’il a fini de faire sa tournée économique, alors qu’aujourd’hui, socialement, c’est intenable. On assiste à la flambée des prix de première nécessité. Il y a aussi les inondations qui mettent à l’eau tous les grands projets de l’Etat : les chantiers de routes et même le PUDC. Aujourd’hui, les grands projets sont noyés par les inondations en dépit des milliards qui y ont été investis. Socialement, économiquement, Macky Sall est dans une situation très critique. Ce qui est en porte à faux avec ce qu’il voulait faire avec les visites économiques » a-t-il ajouté.
Selon l’interlocuteur du journal, les Sénégalais sont fatigués et il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. « Le panier de la ménagère est troué et il ne contient plus rien. La covid 19 a fait perdre beaucoup de boulots aux Sénégalais qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Les jeunes, en dépit des milliards prévus par l’Etat pour leur trouver des emplois, ne savent plus à quel saint se vouer » a listé Mamadou Sy.
Selon lui, cela va au-delà même des Locales. « Le danger n’est pas pour les Locales. Car, si l’opposition arrive à avoir des listes communes significatives et que l’APR perde les locales dans des circonscriptions essentielles, il est sûr que Macky Sall serait en danger. Si vraiment la majorité fait un faux pas aux Locales, il lui sera difficile de redresser la barre avant les Législatives. Le danger, c’est que l’opinion se révolte que BBY perde les Locales. Ça va modifier beaucoup de choses », a conclu le politologue.
Les partisans du chef de l’Etat qui croient encore dur comme fer qu’il a la légitimité de faire un troisième mandat risquent de voir leur rêve s’envoler. A moins que des crocs en jambes du pouvoir ne mettent l’opposition dans des positions inconfortables qui leur feront perdre les élections. Sait-on jamais, lance Le Témoin.
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