Inscriptions sur les listes électorales : Yoonu Askan wi décèle "des obstructions volontaires" contre le vote des jeunes

La campagne d’inscription sur les listes électorales vient d’être bouclée sur l’étendue du territoire nationale. Cette clôture fait des vagues non seulement du côté du Mouvement Yen a marre mais aussi d’autres partis de l’opposition. «Les tenants du pouvoir en place multiplient les entraves et les subterfuges de toutes sortes pour empêcher l'inscription effective des jeunes sur les listes
électorales. Parmi les dernières illustrations en date,

les Parcelles Assainies de Dakar». En effet, ont argumenté Madieye Mbodj et ses camarades, «de nombreux jeunes qui ont réussi après de multiples tentatives, à déposer un dossier de demande de carte nationale d'identité auprès du commissariat de police de ladite localité, ont vu leurs demandes d'inscription sur les listes électorales rejetées au motif que les récépissés fournis ne comportent pas de numéro d'identification (voir ci joint un récépissé sans numéro d'identification)». Ils y voient une «volonté manifeste d'empêcher l'inscription des citoyens, des jeunes notamment, sur les listes électorales? On peut le penser à juste titre, car les autorités qui enregistrent les demandes de carte d'identité savent parfaitement qu'il est indispensable de mentionner les numéros d'identification nationale sur tous les récépissés de dépôt».

Le secrétariat permanent de Yoonu Askanwi de déclarer : «visiblement, ces obstructions volontaires participent d'une stratégie subtile pour éliminer les jeunes des listes électorales».

Il a, ainsi, lancé un appelle aux coalitions de partis et de la société civile. «Le M23, les partis d'opposition, les associations et mouvements citoyens, tous les démocrates sincèrement soucieux de l'organisation d'élections régulières et transparentes, condition indispensable pour la paix civile et la stabilité de notre pays, se doivent de dénoncer vigoureusement toute velléité d'entraver l'inscription massive des jeunes sur les listes électorales et de les priver ainsi de leurs droits à une citoyenneté responsable».