Les pressions et menaces de certains chefs religieux et maîtres coraniques sur les autorités étatiques sur l’interdiction de la mendicité est-elle en train de porter ses fruits ?
En tout cas, après avoir pris cette mesure de manière fort médiatisée, le Chef de l’Etat est en train de revoir sa copie. Hier, en Conseil des ministre, Me Abdoulaye Wade est largement revenu sur ce qui a été vu par comme une décision majeure. En effet, revenant sur la mendicité dans notre pays, le Président de la République, considérant que l’aumône est une «pratique recommandée par la Religion», a exprimé son désaccord par rapport à son interdiction.
A la place, le Chef de l’Etat a préconisé la rationalisation de cette pratique par une mutualisation de l’aumône au niveau national. Et dans ce cadre, il a demandé au Premier Ministre de réfléchir sur cette mutualisation de l’aumône en impliquant le Ministre délégué chargé des Droits de l’Homme, le Ministre Conseiller chargé des Affaires Religieuses, les Guides Religieux, les Maîtres coraniques et les bonnes volontés.
Concernant les maîtres coraniques, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’examiner les voies et moyens pour leur accorder une subvention en vue de leur permettre de s’acquitter convenablement de leur devoir d’éducateur.
En tout cas, après avoir pris cette mesure de manière fort médiatisée, le Chef de l’Etat est en train de revoir sa copie. Hier, en Conseil des ministre, Me Abdoulaye Wade est largement revenu sur ce qui a été vu par comme une décision majeure. En effet, revenant sur la mendicité dans notre pays, le Président de la République, considérant que l’aumône est une «pratique recommandée par la Religion», a exprimé son désaccord par rapport à son interdiction.
A la place, le Chef de l’Etat a préconisé la rationalisation de cette pratique par une mutualisation de l’aumône au niveau national. Et dans ce cadre, il a demandé au Premier Ministre de réfléchir sur cette mutualisation de l’aumône en impliquant le Ministre délégué chargé des Droits de l’Homme, le Ministre Conseiller chargé des Affaires Religieuses, les Guides Religieux, les Maîtres coraniques et les bonnes volontés.
Concernant les maîtres coraniques, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’examiner les voies et moyens pour leur accorder une subvention en vue de leur permettre de s’acquitter convenablement de leur devoir d’éducateur.
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