Un entrainement pour les combattants et 83 millions de dollars d’aide à la construction pour la région de Ramadi, une des plus insurrectionnelles d'Irak. Les promesses de Nouri al-Maliki aux tribus pro-gouvernementales pourraient changer la donne. En tout cas, le ton n’est plus le même.
Le gouvernement irakien majoritairement chiite prêchait jusqu’à présent le « tout sécuritaire » dans les zones à majorité sunnite. Nouri al-Maliki était accusé d’abandonner les sunnites aux jihadistes. Des jihadistes qui tiennent plusieurs quartiers de Ramadi et l'ensemble de la ville voisine de Fallouja.
Nouri al-Maliki a rencontré au cours de sa visite des chefs tribaux et des responsables de la province pour leur confirmer son soutien et celui de son gouvernement.
Depuis le début de l’année, l'armée et la police, appuyées par des tribus pro-gouvernementales, tentent de reprendre Ramadi. La stratégie des forces de l'ordre est d'isoler Fallouja et d'attendre que les insurgés n'aient plus de munitions. Mais les combats ont déjà fait plus 370 000 déplacés et les insurgés, notamment des jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant, tirent profit du conflit en Syrie et du mécontentement croissant de la minorité sunnite pour étendre leur influence en Irak.
Source : Rfi.fr
-
Les États-Unis ont achevé le retrait militaire de leur dernière base au Niger
-
Urgent : le Premier ministre Gabriel Attal remettra « demain sa démission au président »
-
Présidentielle en Indonésie: le ministre de la Défense Prabowo Subianto largement en tête (projections)
-
Parlement européen: une députée lettone soupçonnée de collaboration avec le FSB russe
-
Russie: Boris Nadejdine, plus qu’un grain de sable dans la communication du Kremlin?