Depuis le week-end dernier, 500 000 personnes ont fui les combats à Mossoul et sa région, affirme l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Une partie des déplacés de sont dirigés vers le Kurdistan irakien. Mais ils n'y sont autorisés que s'ils ont de la famille qui y réside ou un « parrain ».
Lado Tvilana, directeur du bureau de l'OIM à Erbil (capitale du Kurdistan irakien), explique qu’« il est très difficile de connaître le nombre exact de déplacés qui ont traversé les frontières de la région. Mais selon les chiffres estimés par le département des Affaires étrangères, ils seraient déjà 100 000 au Kurdistan et environ 200 000 dispersés autour de la frontière. » Et de déplorer une « situation est donc assez tendue en ce moment ». « Le gouvernement a prévu de dresser trois camps temporaires de déplacés, poursuit-il. Deux dans la région de Dahuk et un à Erbil. Il appelle au soutien international. Le gouvernement régional dit que ses ressources sont très maigres pour répondre à cette crise, car il est déjà confronté à l’arrivée massive de réfugiés syriens. Ils sont 200 000 dans le pays. »
Egalement basé à Erbil, Saman Majeed est à la tête de l'ONG Reach basée dans le Kurdistan irakien. « La situation est très mauvaise à Erbil, a-t-il constaté. Il y a des milliers de personnes massées au point de contrôle. Elles sont arrivées en voiture ou même à pied. C'est une situation terrible. J'ai rencontré des membres du gouvernement kurde. Ils aident ces gens. Les Kurdes apportent leur aide aux réfugiés. Il y a eu une réunion d'urgence aujourd'hui, pour mettre en place trois camps pour les réfugiés. Là, ils cherchent des hôtels, certains attendent dans leurs voitures. Donc ce n'est pas très bien organisé. »
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