Le Professeur de Droit constitutionnel, Ismaël Madior Fall n’hésite pas à fixer les responsabilités sur la rupture de dialogue entre hommes politiques.
Au cours de l’émission hebdomadaire de la Rfm, Remue-ménage, M. Fall a déclaré que « la crise de confiance est due à l’âpreté de la compétition politique en général mais en particulier aux trop nombreuses manœuvres politiciennes émanant du Président de la République».
«Parfois, le Président de la République se comporte trop en partisan plus qu’en arbitre du jeu des Institutions et au dessus des contingences partisanes» assène-t-il.
C’est la raison pour laquelle «parfois même ses interprétations, ses déclarations sont interprétées comme des manœuvres » croit le Professeur de Droit.
Or, selon lui, «l’initiative de la restauration de la confiance doit provenir du Président de la République. C’est lui qui est mieux placé pour montrer sa bonne foi et faire des concessions majeures pour que les acteurs s’accordent sur les méthodes et le contenu de ces concertations» juge le Praticien du Droit.
Une chose qui n’est pourtant pas difficile selon Ismaël Madior Fall d’autant plus que le Sénégal l’a toujours fait. «Je crois que ce n’est pas si difficile que cela parce que le Sénégal a eu à le réussir à beaucoup de virages de son histoire politique. Le jeu politique n’a jamais été aussi civilisé. Il a toujours été violent, biaisé. Mais les acteurs parvenaient toujours à se donner rendez-vous à quelques séquences de l’histoire et à essayer de régler les choses a rappelé le Constitutionnaliste.
Au cours de l’émission hebdomadaire de la Rfm, Remue-ménage, M. Fall a déclaré que « la crise de confiance est due à l’âpreté de la compétition politique en général mais en particulier aux trop nombreuses manœuvres politiciennes émanant du Président de la République».
«Parfois, le Président de la République se comporte trop en partisan plus qu’en arbitre du jeu des Institutions et au dessus des contingences partisanes» assène-t-il.
C’est la raison pour laquelle «parfois même ses interprétations, ses déclarations sont interprétées comme des manœuvres » croit le Professeur de Droit.
Or, selon lui, «l’initiative de la restauration de la confiance doit provenir du Président de la République. C’est lui qui est mieux placé pour montrer sa bonne foi et faire des concessions majeures pour que les acteurs s’accordent sur les méthodes et le contenu de ces concertations» juge le Praticien du Droit.
Une chose qui n’est pourtant pas difficile selon Ismaël Madior Fall d’autant plus que le Sénégal l’a toujours fait. «Je crois que ce n’est pas si difficile que cela parce que le Sénégal a eu à le réussir à beaucoup de virages de son histoire politique. Le jeu politique n’a jamais été aussi civilisé. Il a toujours été violent, biaisé. Mais les acteurs parvenaient toujours à se donner rendez-vous à quelques séquences de l’histoire et à essayer de régler les choses a rappelé le Constitutionnaliste.
Autres articles
-
Situation des Sénégalais à Mayotte : ADHA dénonce le silence des autorités et interpelle le Président Diomaye Faye
-
Absence de publication du rapport budgétaire du 3ᵉ trimestre 2024 : Pape Malick Ndour interpelle les autorités
-
Retraite du Conseil Municipal de Dakar : Barth s’engage pour un « Dakar plus inclusif et dynamique »
-
Visite officielle en Gambie : les engagements d’Ousmane Sonko pour le lycée sénégalais de Banjul
-
Affaire Barthélémy Dias : Abdoulaye Diouf Sarr déplore l’arbitrage judiciaire dans les affaires politiques