« Massacre à l’école juive », titre ce mardi 20 mars Israël HaYom, le premier quotidien du pays qui affiche en une les photos des quatre victimes de la tuerie de Toulouse, un enseignant et trois enfants âgés de 4 ans, 5 ans et 7 ans.
Dans ses colonnes, le journal évoque le choc en France et en Israël. Il détaille aussi le questionnement de nombreux juifs de la diaspora, après un tel drame. Faut-il rester ou au contraire émigrer en Israël grâce à la « loi du retour » qui permet à chaque juif de devenir citoyen de l’Etat hébreu ?
L'éditorial du journal israélien Haaretz dit que « beaucoup pensaient qu’après l’Holocauste et l’Occupation nazie, plus jamais des enfants français ne seraient tués de sang froid à cause de leur religion. C’est pourtant ce qui semble s’être produit hier ».
De la colère aussi dans le Yediot Ahronot qui s'indigne des propos de Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne qui a effectué un parallèle entre la tuerie de Toulouse et le sort des enfants palestiniens de la bande de Gaza.
La classe politique israélienne dans son ensemble a dit son effroi. Emotion particulière de la communauté franco-israélienne et notamment chez les Israéliens originaires de cette région de Toulouse dans le sud-ouest de la France. Les obsèques des quatre victimes doivent avoir lieu en Israël. Pas encore de date mais dans la tradition juive, les obsèques doivent se tenir rapidement après le décès.
Le niveau écarlate du plan Vigipirate déclenché pour la région Midi-Pyrénées
Gabriel avait seulement 4 ans, son frère Arieh 5 ans, plus loin dans la même cour d'école, il y avait aussi Myriam, 7 ans, et puis ce jeune professeur, père des deux garçons, lui aussi froidement abattu. Les trois enfants avaient la double nationalité franco-israélienne, tandis que Jonathan Sandler a la seule nationalité française, selon l'ambassade d'Israël à
Paris.
Il n'aura fallu que quelques minutes pour qu'un homme vienne décharger son arme dans la cour du collège Ozar Hatorah à Toulouse, avant de repartir à moto. L'enquête a été confiée à la section antiterroriste du parquet de Paris et concerne près de deux cents enquêteurs.
Le niveau écarlate du plan Vigipirate a été déclenché pour la région Midi-Pyrénées où se sont produites les trois attaques imputées au même individu et qui incluent les meurtres de soldats français à Montauban et Toulouse dernièrement. L’arme utilisée dans chacune de ces attaques serait la même.
Une chasse à l'homme sans précédent a été engagée en France pour retrouver le meurtrier, décrit par les enquêteurs comme un homme déterminé, familier du maniement des armes, se déplaçant sur un scooter de forte puissance et qui filme sans doute ses propres crimes à l'aide d'une « petite caméra autour du cou », selon un témoignage rapporté par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.
RFI
Dans ses colonnes, le journal évoque le choc en France et en Israël. Il détaille aussi le questionnement de nombreux juifs de la diaspora, après un tel drame. Faut-il rester ou au contraire émigrer en Israël grâce à la « loi du retour » qui permet à chaque juif de devenir citoyen de l’Etat hébreu ?
L'éditorial du journal israélien Haaretz dit que « beaucoup pensaient qu’après l’Holocauste et l’Occupation nazie, plus jamais des enfants français ne seraient tués de sang froid à cause de leur religion. C’est pourtant ce qui semble s’être produit hier ».
De la colère aussi dans le Yediot Ahronot qui s'indigne des propos de Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne qui a effectué un parallèle entre la tuerie de Toulouse et le sort des enfants palestiniens de la bande de Gaza.
La classe politique israélienne dans son ensemble a dit son effroi. Emotion particulière de la communauté franco-israélienne et notamment chez les Israéliens originaires de cette région de Toulouse dans le sud-ouest de la France. Les obsèques des quatre victimes doivent avoir lieu en Israël. Pas encore de date mais dans la tradition juive, les obsèques doivent se tenir rapidement après le décès.
Le niveau écarlate du plan Vigipirate déclenché pour la région Midi-Pyrénées
Gabriel avait seulement 4 ans, son frère Arieh 5 ans, plus loin dans la même cour d'école, il y avait aussi Myriam, 7 ans, et puis ce jeune professeur, père des deux garçons, lui aussi froidement abattu. Les trois enfants avaient la double nationalité franco-israélienne, tandis que Jonathan Sandler a la seule nationalité française, selon l'ambassade d'Israël à
Paris.
Il n'aura fallu que quelques minutes pour qu'un homme vienne décharger son arme dans la cour du collège Ozar Hatorah à Toulouse, avant de repartir à moto. L'enquête a été confiée à la section antiterroriste du parquet de Paris et concerne près de deux cents enquêteurs.
Le niveau écarlate du plan Vigipirate a été déclenché pour la région Midi-Pyrénées où se sont produites les trois attaques imputées au même individu et qui incluent les meurtres de soldats français à Montauban et Toulouse dernièrement. L’arme utilisée dans chacune de ces attaques serait la même.
Une chasse à l'homme sans précédent a été engagée en France pour retrouver le meurtrier, décrit par les enquêteurs comme un homme déterminé, familier du maniement des armes, se déplaçant sur un scooter de forte puissance et qui filme sans doute ses propres crimes à l'aide d'une « petite caméra autour du cou », selon un témoignage rapporté par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.
RFI
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