En riposte, l'armée israélienne a tiré en direction du Liban, a indiqué à l'AFP un porte-parole militaire. "Nous avons tiré directement à la source des tirs de roquettes en provenance du Liban", a déclaré le porte-parole. Selon un responsable militaire, Israël a tiré cinq obus en direction du Liban sud. La Finul, Force des Nations unies au Liban, a été placée en "état d'alerte renforcé" après les tirs de roquettes effectués depuis sa zone, au Liban sud, en direction du territoire israélien, a indiqué une source militaire française s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
Mercredi, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'était dit prêt à toute nouvelle guerre avec Israël, menaçant l'Etat hébreu de représailles encore plus importantes que lors du conflit de 2006 s'il ouvrait un second front parallèlement à celui de la bande de Gaza. Des factions palestiniennes avaient tiré des roquettes du Liban vers le nord d'Israël en juin 2007 sans faire de victimes.
LE HEZBOLLAH ET LE HAMAS AU LIBAN NIENT ÊTRE IMPLIQUÉS
le Hezbollah chiite fait clairement savoir au gouvernement libanais, qui compte l'un de ses ministres, qu'il n'est pas impliqué par le lancement de roquettes sur le nord d'Israël à partir du Liban, déclaré le ministre de l'information Tarek Mitri. Plus tôt dans la matinée, le porte-parole du Hamas au Liban avait déclaré que le mouvement islamiste n'était pas responsable des tirs de roquettes contre Israël. "Nous ne pouvons blâmer aucune faction palestinienne et nous ne savons pas qui a tiré les roquettes", a déclaré à l'AFP Raafat Morra, porte-parole à Beyrouth du mouvement islamiste, contre qui Israël poursuit une offensive dans la bande de Gaza depuis treize jours. "Le Hamas poursuit son combat à l'intérieur de la Palestine et nous avons pour principe de n'utiliser aucun territoire arabe pour répondre à l'occupation. C'est une politique ferme", a-t-il dit. "Fondamentalement, ce qui se passe est la faute d'Israël parce qu'il est impossible de maîtriser [la colère du] monde arabe et islamique après le massacre de Gaza", a ajouté le porte-parole.
Mardi, le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, avait lancé un avertissement au Hezbollah contre toute éventuelle ouverture d'un nouveau front à la frontière nord d'Israël. "Que nul ne se méprenne quant à notre détermination sur tous [les] fronts", a déclaré le premier ministre israélien à la radio militaire. Israël a décidé de mobiliser des dizaines de milliers de réservistes, et ces effectifs pourraient en partie être affectés à la défense de la frontière nord du pays en cas d'attaque du Hezbollah, selon la radio israélienne.
De son côté, le gouvernement libanais, qui compte un ministre représentant le Hezbollah, a d'ores et déjà fait savoir que le Liban ne souhaitait pas être entraîné dans une nouvelle guerre et que la formation chiite adhérait à cette position.
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Mercredi, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'était dit prêt à toute nouvelle guerre avec Israël, menaçant l'Etat hébreu de représailles encore plus importantes que lors du conflit de 2006 s'il ouvrait un second front parallèlement à celui de la bande de Gaza. Des factions palestiniennes avaient tiré des roquettes du Liban vers le nord d'Israël en juin 2007 sans faire de victimes.
LE HEZBOLLAH ET LE HAMAS AU LIBAN NIENT ÊTRE IMPLIQUÉS
le Hezbollah chiite fait clairement savoir au gouvernement libanais, qui compte l'un de ses ministres, qu'il n'est pas impliqué par le lancement de roquettes sur le nord d'Israël à partir du Liban, déclaré le ministre de l'information Tarek Mitri. Plus tôt dans la matinée, le porte-parole du Hamas au Liban avait déclaré que le mouvement islamiste n'était pas responsable des tirs de roquettes contre Israël. "Nous ne pouvons blâmer aucune faction palestinienne et nous ne savons pas qui a tiré les roquettes", a déclaré à l'AFP Raafat Morra, porte-parole à Beyrouth du mouvement islamiste, contre qui Israël poursuit une offensive dans la bande de Gaza depuis treize jours. "Le Hamas poursuit son combat à l'intérieur de la Palestine et nous avons pour principe de n'utiliser aucun territoire arabe pour répondre à l'occupation. C'est une politique ferme", a-t-il dit. "Fondamentalement, ce qui se passe est la faute d'Israël parce qu'il est impossible de maîtriser [la colère du] monde arabe et islamique après le massacre de Gaza", a ajouté le porte-parole.
Mardi, le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, avait lancé un avertissement au Hezbollah contre toute éventuelle ouverture d'un nouveau front à la frontière nord d'Israël. "Que nul ne se méprenne quant à notre détermination sur tous [les] fronts", a déclaré le premier ministre israélien à la radio militaire. Israël a décidé de mobiliser des dizaines de milliers de réservistes, et ces effectifs pourraient en partie être affectés à la défense de la frontière nord du pays en cas d'attaque du Hezbollah, selon la radio israélienne.
De son côté, le gouvernement libanais, qui compte un ministre représentant le Hezbollah, a d'ores et déjà fait savoir que le Liban ne souhaitait pas être entraîné dans une nouvelle guerre et que la formation chiite adhérait à cette position.
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